« On sait qu’environ 60 % des fumeurs veulent arrêter de fumer. Comme c’est plus facile avec de l’aide, je les invite à s’inscrire au Défi J’arrête j’y gagne et à profiter des nombreux services gratuits par les centres d’abandon du tabagisme (CAT)», a affirmé, par voie de communiqué, le Dr Goyer.
Les centres d’abandon du tabagisme
Les centres d’abandon du tabagisme offrent du soutien individuel ou de groupe aux personnes de la région qui veulent arrêter de fumer. La session d’hiver des cours de groupe, offerts de jour ou de soir pour une durée de huit semaines débute bientôt. Pour obtenir de l’information ou pour vous inscrire : Sainte-Agathe-des-Monts et Mont-Tremblant : 1 855 766-6387, poste 2178; Saint-Eustache : 450 491-1233, poste 48554; Saint-Jérôme : 450 432-2777, poste 25470; Saint-Sauveur : 450 227-3447, poste 77034; Sainte-Thérèse : 450 433-2777, poste 64112.
Il est aussi possible de prendre un rendez-vous pour une rencontre individuelle au Centre multiservice de santé et de services sociaux d’Argenteuil (450 562-3761. poste 72581) ou au CLSC de Mont-Laurier (819 623-1228, poste 6311).
Par téléphone
Il est possible d’avoir de l’aide par téléphone au 1 866 JARRETE (527-7383), par texto au www.smat.ca ou via Internet au www.jarrete.qc.ca. Vous pouvez aussi demander à votre médecin ou votre pharmacien si un médicament peut vous aider à cesser de fumer.

Ces mots ont meublé la conversation, cette semaine, quand la candidate à la mairie a présenté celui et celle qui tenteront de lui donner une formation complète autour de la table du conseil, des postes également sollicités par Lyne Rémillard et ses candidats du parti Autrement Lorraine.
Isabelle Lacasse
Celle qui avait justement fait campagne avec Boniface Dalle-Vedove et cette même Lyne Rémillard, par le passé, affirme avoir envie de travailler «avec des gens qui sont près des citoyens et qui le font à plein temps». Cette nouvelle allégeance fait suite, dit-elle, à une longue réflexion qui lui aura permis de trouver des gens qui partagent ses valeurs.
De son côté, Lynn Dionne ne tarit pas d’éloges à l’égard de sa candidate qu’elle présente comme une femme énergique et authentique, une personne appréciée de tous et capable de générer des projets rassembleurs.
Bachelière en administration des affaires (elle termine aussi une maîtrise en gestion des organisations), Isabelle Lacasse cumule 20 années d’expérience dans le domaine des communications, du marketing et de l’organisation d’événements, des compétences qu’elle transmet également à des étudiants du niveau collégial. Elle connaît aussi les rouages de l’administration municipale pour avoir travaillé comme directrice intérimaire du Service des communications de la Ville de Lorraine.
On fait aussi valoir son engagement bénévole de longue date au sein de divers organismes lorrains, comme le Club de patinage artistique, l’Association des citoyens, le comité organisateur de la collecte de sang de l’école Le Tournesol, la Fondation de l’école Le Topurnesol, la Fondation Ensemble pour aider et, à l’extérieur, la Fondation de l’Externat Sacré-Cœur.
«L’engagement bénévole n’est pas forcément un critère, mais quand on voit des gens durer dans cet engagement, il y a un signe qui ne ment pas», exprimait pour sa part la conseillère Kathleen Otis, qui assistait, comme d’autres membres de l’Équipe Dionne, à la présentation des candidats Lacasse et Gagnon.
Les comunications, les événements spéciaux et la culture sont des dossiers qui pourraient être confiés à Mme Lacasse, advenant son élection.
Jean Gagnon
Longtemps impliqué au sein du Club de soccer de Lorraine et de la paroisse Charles-de-Foucauld (maintenant Saint-Luc), Jean Gagnon est un nouveau venu sur la scène politique, lui qui a fait carrière dans le monde de la finance, occupant de hauts postes au sein d’entreprises œuvrant dans les domaines des technologies, de l’immobilier, de la distribution et du transport. Membre de l’ordre professionnel des CPA, CGA, il a participé, tout au long de sa carrière, à des transactions de fusion et d’acquisition totalisant plus de un milliard de dollars.
Les dossiers touchant les finances, bien sûr, mais aussi les loisirs et une représentation à la Sodet pourraient sans doute lui échoir, s’il était élu.
«C’est un nouveau défi, pour moi, mais j’ai maintenant plus de temps. Je veux redonner à ma ville. Je suis un homme de service et de cœur», affirme celui que Lynn Dionne présente aussi  comme un homme «qui s’adapte bien dans de nouveaux environnements et qui a bâti sa carrière sur le respect, l’intégrité, la gouvernance, l’éthique professionnelle, le sens du travail en équipe, la valorisation des individus et la mobilisation.»
Dates à retenir
Puisqu’il se trouve six candidats pour les trois postes laissés vacants à la suite du départ de Ramez Ayoub (maintenant député de Thérèse-De Blainville) et de  la conseillère Michèle Tremblay (qui est devenue sa chef de cabinet), les Lorrains seront donc appelés à trancher, le 6 mars, un exercice qui sera précédé d’un vote par anticipation, le 28 février.
La période officielle de déclaration de candidature se déroulera du 22 janvier au 5 février.

Lorraine: Isabelle Lacasse et Jean Gagnon avec l’Équipe Dionne

Conscients du rôle de modèles qu’ils jouent auprès des jeunes,  Morgan Adams-Moisan, Brendan Hamelin, Yvan Mongo et Miguel Picard se sont adressés pendant près d’une heure à la centaine d’élèves réunis dans le gymnase de l’école.
Après avoir tour à tour relaté leurs parcours à titre de hockeyeurs et énuméré les quelques embûches qu’ils ont dû surmonter pour atteindre l’élitisme de leur sport, les quatre étudiants au cégep de Saint-Jérôme ont ensuite insisté sur l’importance de poursuivre des études.
«Que je le veuille ou non, a mentionné Morgan Adams-Moisan, je ne jouerai pas au hockey toute ma vie. Notre but ultime est d’atteindre la Ligue nationale, mais même si on s’y rend, des blessures peuvent survenir. Il ne faudrait pas se retrouver à 25 ans avec rien devant nous.»
«Je ne sais pas encore ce que je veux faire plus tard, a renchéri Yvan Mongo en s’adressant à son jeune auditoire, mais je sais que je veux aller à l’université car c’est important d’avoir un plan B.»
Contrairement à la plupart de ses coéquipiers, Brendan Hamelin, originaire de Saint-Lin, n’a pas eu à quitter sa famille pour poursuivre son rêve d’hockeyeur. En parlant de son passage chez les Harfangs de Sainte-Anne-des-Plaines, alors qu’il évoluait au niveau atome BB, il a rapidement conquis l’assemblée.
«Qui sait, a-t-il lancé, peut-être que comme moi, vous jouerez un jour pour l’Armada ? Il suffit de ne pas lâcher, mais surtout de rester à l’école car on ne sait jamais ce qui peut arriver.»
Une priorité pour l’Armada
À chaque fois que l’on donne la chance à l’entraîneur-chef de l’Armada, Joël Bouchard, de parler de l’importance que revêt la persévérance scolaire au sein de sa formation, il n’hésite pas à l’affirmer haut et fort. Et ce ne sont pas des paroles en l’air, affirme Barbara Morin, représentante du PREL (Partenaire pour la réussite éducative dans les Laurentides), organisme avec lequel l’Armada est associée pour une 4e année consécutive.
«Étant donné les statistiques difficiles recensées au niveau du décrochage scolaire dans la région, a expliqué Mme Morin, nous cherchions, surtout pour nos jeunes garçons, des modèles de persévérance scolaire. Nous les avons trouvés chez l’Armada.»
Le PREL a en outre contribué à l’aménagement d’une salle d’études afin d’aider les joueurs de l’équipe à trouver le juste milieu entre le hockey et leurs études.
«On sent vraiment que [la direction de l’Armada] met de l’importance sur notre réussite scolaire. Dès qu’on en a l’occasion, on étudie», de dire Morgan Adams-Moisan.
«Il nous arrive de voyager 18 heures en autobus pour aller jouer dans les Maritimes. Nous avons alors beaucoup de temps pour réviser nos leçons.», d’ajouter Miguel Picard.
Une présence rassurante
Il est bien sûr difficile de mesurer les résultats concrets qu’entraîne la tenue de ces conférences sur le taux de décrochage scolaire, mais une chose est sûre : les élèves sont attentifs en présence de leurs idoles.
«Je suis présente à chacune des conférences données par les joueurs dans les écoles, a conclu Barbara Morin. Je vois le sourire des jeunes, je constate leur intérêt et j’entends leurs questions. Je suis certaine que leur présence fait une différence.»
«C’est toujours plaisant de venir parler aux jeunes de notre expérience, surtout lorsqu’on sait que cela va leur servir plus tard», ont conclu, en chœur, les joueurs de l’Armada.

Pour cesser de fumer une fois pour toute