Toujours active et fidèle à son poste avant que la maladie ne s’interpose, Mme Jalbert, que l’on qualifiait de «missionnaire dans l’âme», avait été aux premières loges, en 1982, lors de la fondation de l’organisme qui a toujours le mandat de réinsérer les sans-emplois de longue date sur le marché du travail.
Dans une entrevue qu’elle accordait à notre collègue Reine Côté, en décembre 2012, dans le cadre du 30e anniversaire de la Porte de l’emploi, Mme Jalbert affirmait qu’aucun obstacle n’était insurmontable et suggérait aux gens aux prises avec toutes sortes de difficulté (pauvreté, faible scolarité, vie chaotique) qu’il ne fallait jamais perdre espoir. «Il y a toujours un employeur pour quelqu’un qui veut travailler. Il s’agit de le trouver», disait-elle.
À ce jour, La Porte de l’emploi, qui loge à la Maison de l’emploi et du développement humain, sur le boulevard Ducharme, À Sainte-Thérèse, accueille quelque 1 200 personnes par années, à qui l’on offre des programmes facilitateurs d’emplois et des ateliers, en plus de les guider vers des formations spécifiques. Plus est, on les aide à trouver un stage et l’on supervise leur démarche en recherche d’emploi.
L’un de ses amis et ex-membre du conseil d’administration de l’organisme, Paul Allard, ne tarit pas d’éloges à son égard, dans un texte lui rendant hommage et qui la décrit comme une battante dont la disparition constitue, dit-il, une grande perte pour les démunis de la région. «Elle a aidé de nombreuses femmes qui se retrouvaient seules, qui n’avaient pas été sur le marché du travail depuis fort longtemps, sans diplôme et sans expérience. À travers les décennies, Monique en a aidé, pour ne pas dire sauvé, des centaines par son dynamisme et son acharnement à ne pas les laisser tomber, à croire en elles et leur donner espoir», écrit-il.
Monique Jalbert laisse dans le deuil son conjoint, Alphonse Jalbert, ses trois filles, Nathalie, Isabelle et Marie-Josée, quatre petits-enfants et trois arrières-petits-enfants. À noter que la famille de Mme Jalbert accueillera parents et amis à la Maison Alfred Dallaire (2159, boulevard Saint-Martin Est, à Laval), le vendredi 14 août, de 14 h à 17 h et de 19 h à 21 h, de même que le samedi 15 août, dès 10 h. Les funérailles seront célébrées ce même jour, à 13 h 30, à l’église Sainte-Rédempteur sise au 421, boulevard Labelle à Blainville.
À la famille et aux proches de Mme Jalbert, tout comme à l’équipe de la Porte de l’emploi, le journal offre ses plus sincères condoléances.