«J’aime tout des autos, mais les autos anciennes ont une histoire et c’est ce que j’aime. C’est différent. Les nouvelles voitures, pour moi, sont toutes pareilles de nos jours!» 
Voilà pourquoi le Blainvillois Rogerio Reynaldo sera au nombre des exposants, le 21 septembre, de 9 h à 16 h, au Parc équestre de Blainville, où sera présentée la 2e édition de l’Exposition de voitures anciennes. Organisé par le club Voitures anciennes du Québec (VAQ), l’événement proposera aux nombreux visiteurs attendus plus d’une centaine de véhicules anciens, d’au moins 25 ans d’âge.
C’est ainsi qu’on y retrouvera des Ford des années 30 à 50, un Bel Air 57, un Cadillac 59, plusieurs Mustangs, dont une 69 venue tout droit de Californie et de nombreuses autres marques.
Au nombre de celles-ci, notons le Ford Meteor 72 de Rogerio Reynaldo. Véhicule offert au Canada uniquement, entre 1949 et 1976, il le considère aujourd’hui comme son «bébé» , car ce fut son premier véhicule ancien.
«Je l’ai trouvé à Sept-Îles, en 2017, lors d’un voyage d’affaires. Je suis le 3e propriétaire. Il n’a jamais été restauré. Il est demeuré 40 ans dans un garage» , soutient M. Reynaldo qui, depuis cet achat, a poursuivi sa collection de voitures anciennes en se procurant un Cadillac Eldorado décapotable 70, déniché à Mont-Laurier, et une Corvette C4 1986, qu’il a achetée de son voisin.
«J’ai une grosse entrée! Mais mon Meteor, je le laisse dans mon garage! C’est ma passion. Ma femme me trouve un peu fou» , de dire Rogerio Reynaldo, invitant au passage la population à venir entendre des tas d’histoires comme la sienne, le 21 septembre.
<h3>Club des Voitures anciennes du Québec</h3>
Le club VAQ compte quelque 2 300 membres, au Québec, bien sûr, mais aussi en Europe et à Cuba. Chaque année, il organise une vingtaine d’expositions un peu partout dans la province.
«Le but du club est de promouvoir les véhicules anciens. Les expositions permettent aux visiteurs de se rappeler des souvenirs, de revoir les premiers véhicules qu’ils ont conduits et de les montrer à leurs enfants» , d’expliquer Pierre Grimard, représentant des Basses-Laurentides pour le VAQ, où se retrouvent 14 % des membres du club. Il est lui-même un réel passionné de voitures anciennes. Lors de notre entrevue, c’est au volant de sa Ford Mustang 73 de couleur olive qu’il s’est présenté.
«À long terme, nous aimerions que l’exposition de Blainville devienne aussi importante que celle de Chambly, où 500 véhicules sont exposés. Nous avons l’espace nécessaire pour le faire au Parc équestre» , d’ajouter M. Grimard.
Au terme de l’exposition, une douzaine de trophées seront remis parmi les exposants. Volvo de Blainville est un précieux partenaire de l’événement.

Plus d’une centaine de véhicules à admirer 

«Toutes les 80 secondes, un Québécois a besoin de sang. En posant un geste simple comme le don de sang, vous contribuez à sauver des milliers de vies. Je vous invite donc à vous joindre à moi, le 27 septembre prochain, à donner du sang et ainsi, nous aider à atteindre notre objectif de 155 donneurs!», a mentionné M. Westram.

Collecte de sang du conseil municipal de Rosemère

À Ottawa, le whip en chef du gouvernement et le président du caucus ne sont pas membres du Conseil des ministres, un modèle qu’imitait Québec jusqu’à tout récemment, jusqu’à ce que M. Legault en décide autrement.
«M. Legault a décidé de me donner une promotion!» lance M. Laframboise, qui donc, lors des prochaines réunions du Conseil, aura dorénavant droit de parole, au même titre que les ministres.
«Ça me donne la chance comme président de caucus de m’exprimer, de ne pas être qu’un observateur comme l’étaient les whips des autres gouvernements. Je veux participer aux débats et je pourrai maintenant le faire» .
Le président de caucus a pour premier mandat d’établir l’ordre du jour et de diriger les réunions du Conseil des ministres. Il s’assure en outre que les sujets à l’ordre du jour sont pris en compte et que le temps alloué pour chaque rubrique est respecté. Depuis le 4 septembre, il peut maintenant contribuer et apporter son grain de sel.
<h3>Un plus pour la région?</h3>
Maintenant que Mario Laframboise a plus de pouvoir politique, les dossiers précieux pour la région, tel le prolongement de l’autoroute 19, se retrouveront-ils sur le dessus de la pile? Peut-être pas, mais le fait d’avoir un député au Conseil des ministres est définitivement un plus pour les Basses-Laurentides, convient le principal intéressé.
«Si nous parlons du réseau autoroutier au Québec, indique M. Laframboise, ce n’est pas vrai que je ne parlerai pas de la 19 ou de l’élargissement de la 15. Je ne veux pas dire aux autres qu’ils ne sont pas là, mais je veux au moins m’assurer que les dossiers qui ont été promis, tout comme les autres dossiers des autres régions, soient dans les discussions.» 
<h3>La presse régionale</h3>
Président de l’Union des municipalités du Québec à la fin des années 90, en plus d’avoir occupé les fonctions de maire et préfet au cours de sa longue carrière politique, Mario Laframboise a toujours été un fervent défenseur de la presse régionale.
Porte-parole de la CAQ en matière d’Affaires municipales, il s’est prononcé contre la loi n’obligeant plus les Villes et Municipalités du Québec à publier leurs avis publics dans les journaux locaux. Selon lui, cela ne fait pas de sens.
«J’ai eu la chance d’expliquer au Conseil des ministres pourquoi j’étais contre, affirme M. Laframboise. Je comprends les Villes qui veulent sauver de l’argent, mais je comprends aussi que le citoyen est maintenant obligé d’aller fouiller sur un site Internet pour prendre connaissance d’un avis public. Pour moi, le citoyen est moins bien informé!» 
En tant que législateur, le député de Blainville ajoute que son rôle est de s’assurer que le citoyen ait accès à l’information. Pour Mario Laframboise, la loi votée va dans le sens contraire.
«Quand l’avis public est publié dans un hebdo local, pour moi cette information est accessible et personne ne pourra appeler un maire pour lui dire qu’il ne l’a pas vue. Si tu ne l’as pas lue, ça devient ton problème! Comme c’est-là, le citoyen doit fouiller. À date, personne ne m’a convaincu que le journal local n’était pas le meilleur moyen de diffuser de l’information.»