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Plaidoyer en faveur du retour de la livraison postale à domicile

Paul Larocque, préfet de la MRC, milite en faveur du retour de la livraison postale à domicile.

Plaidoyer en faveur du retour de la livraison postale à domicile

Publié le 11/05/2016

Le maire de la Ville de Bois-des-Filion et préfet de la MRC de Thérèse-De Blainville, Paul Larocque, accueille favorablement l’examen indépendant sur les services offerts par Postes Canada, mais insistera fortement sur le retour du service à domicile. 

On se souviendra que Bois-des-Filion fut l’une des toutes premières villes canadiennes à subir en 2014, avec ses voisines de Lorraine et Rosemère, l’abandon du service postal à domicile au profit des boîtes postales communautaires.

«Il y a de l’insatisfaction au sujet des nouvelles boîtes communautaires dans plusieurs endroits : serrures gelées, vols et vandalisme, défaut de construction, graffitis, en plus des difficultés accrues pour les personnes en perte d’autonomie ou de mobilité.», a indiqué M. Larocque avant d’insister sur le fait que la Ville et la MRC de Thérèse-De Blainville avaient souligné en 2014 leur opposition à l’abandon du service à domicile.

«Cette insatisfaction, largement véhiculée par le monde municipal, aura eu des échos lors de la dernière campagne électorale fédérale, et nous avons bien l’intention de demander avec insistance le retour de la livraison du courrier à domicile, et cela de façon prioritaire pour les villes qui ont vu ce service être aboli », a affirmé Paul Larocque.

Ce dernier a en outre rappelé que le parti Libéral du Canada s’était engagé à rétablir la livraison à domicile et que les efforts d’embellissement des villes et la simple logique de l’aménagement urbain se heurtent à ces équipements imposés unilatéralement par Postes Canada, sans oublier que la livraison à domicile était une tradition plus que centenaire et rassurante pour la population et en particulier les aînés.

«Nous ferons valoir nos arguments auprès des élus fédéraux et du comité parlementaire qui sera mis en place, et nous invitons également les associations et organismes du milieu, ainsi que tous les citoyens, à faire part de leur opinion sur cette question.  Nous croyons qu’on ne saurait créer deux classes de citoyens : ceux qui ont subi l’abandon du service en 2014, et les autres qui continuent à en bénéficier», a conclu Paul Larocque.