En réponse à une intervention en Chambre de Mme Chabot, la ministre Carla Qualtrough a encore une fois mentionné que le gouvernement reconnaissait le problème et qu’il «travaillait fort à trouver une solution».
Bien que la loi fédérale de mise en oeuvre de la Prestation canadienne de relance économique (PCRE) énonce clairement que les prestations d’assurances parentales constituent des revenus admissibles à l’obtention de la PCRE, les fonctionnaires chargés d’en interpréter les critères ne semblent pas avoir reçu de directives claires. Résultat: les femmes en congé parental ne peuvent se prévaloir de cette prestation.
«Je ne vois pas ce qu’il y a de si compliqué, la loi est déjà rédigée de manière à ce que les prestations du Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) soient incluses dans les revenus nécessaires pour être admissibles à la Prestation canadienne de relance économique (PCRE). C’est très clair. Il faut simplement que le gouvernement confirme que ces femmes sont bel et bien admissibles à la PCRE. C’est tout!», soutient Louise Chabot.
Or, derrière cette problématique s’en cache une autre beaucoup plus importante: le fait que le régime d’assurance-emploi n’est aucunement adapté à la réalité des femmes qui souhaitent être à la fois mères et présentes sur le marché du travail.
«Le vrai problème, c’est que les femmes qui donnent naissance devraient avoir droit aux prestations si elles se retrouvent sans emploi, sans le vouloir, après leur congé parental. C’est complètement aberrant», soutient la députée.
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