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Panier d’épicerie populaire: les demandes en hausse, les dons en baisse

Cynthia Kabis

Panier d’épicerie populaire: les demandes en hausse, les dons en baisse

Publié le 20/12/2013

Né en 1994, à l’initiative des paroisses Sainte-Thérèse-d’Avila (Sainte-Thérèse), Notre-Dame-de-la-Paix (Boisbriand) et Sainte-Famille (Blainville), le Panier d’épicerie populaire (PEP) poursuit sa mission, malgré des demandes à la hausse et des dons qui diminuent. «Vous savez, même le travailleur peut être pauvre», a indiqué une des bénévoles impliqués dans l’organisation du PEP, Danielle Bilodeau.

Lundi dernier, quelques heures avant d’ouvrir les portes du chalet Ducharme pour une 20e année consécutive, bénévoles, partenaires et commanditaires se sont réunis afin de donner le coup d’envoi de cette nouvelle édition. «L’histoire du PEP, c’est celle d’un gros iceberg. Ce que vous voyez ici, c’est la pointe de l’iceberg. Ce que vous ne voyez pas, sa partie cachée, la plus imposante et la plus grandiose, c’est le travail des paroisses, municipalités, gens d’affaires, députés, bénévoles et comité organisateurs», a tenu à souligner un autre bénévole, Yves Charron.

Cette année, le PEP a regroupé 200 bénévoles qui ont activement travaillé à mettre en place une épicerie au profit des bénéficiaires. «Les bénéficiaires sont nos touristes. Ils vont venir dérober des parties du iceberg comme autant de pépites de bonheur, de rêve et d’espoir», a imagé M. Charron.

762 demandes

Sous la présidence d’honneur de Cynthia Kabis, directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville, ce 20e PEP honorera les 762 demandes reçues, soit 135 de plus que l’an dernier. Au total, 1 770 personnes, dont 676 enfants, bénéficieront de ces paniers de Noël. «On accepte toutes les demandes qui respectent nos critères», assure Mme Bilodeau. Or pour ce faire, il a fallu revoir à la baisse les quantités de denrées remises à chaque bénéficiaire en fonction des dons reçus. «Les dons monétaires ont diminué. On estime notre manque à gagner entre 8 000 et 10 000 $», avance Mme Bilodeau.

À quelques heures de l’ouverture des portes, le moral des troupes semblait bon. De toute évidence, on garde espoir et on continue de miser sur la générosité des gens et de la communauté d’affaires qui, grâce à leur implication, permettront au PEP de poursuivre son existence.