«Ma candidature est aussi motivée par de nombreux citoyens qui souhaitent du vrai changement qui tient compte de leurs besoins et soucis réels. Les électeurs des Basses-Laurentides ont trop souffert de cette absence de reconnaissance», a‑t‑il déclaré.
Deux priorités sont au centre de sa campagne: l’indépendance du Québec (le Québec doit, dit‑il, récupérer sa capacité à faire ses lois, à gérer ses impôts et à faire ses propres ententes) et tenter de rétablir les problèmes structuraux et administratifs qui affectent la région des Basses-Laurentides, desquels résulte un sous-financement récurrent dans plusieurs domaines. «Le Parti québécois ne voit pas la problématique des Basses-Laurentides comme étant déficitaire. Et ce n’est pas en nous parachutant quelqu’un de l’extérieur [Martine Desjardins] que les problèmes vont se régler», opine‑t‑il.
M. Marginean croit que sa connaissance du milieu local et régional, son implication tant personnelle que professionnelle depuis plus de 35 ans, ses compétences professionnelles de gestionnaire, pédagogue et intervenant lui serviront avantageusement durant la campagne. Il entend notamment profiter de ce moment pour aborder les problématiques liées à la croissance démographique et au sous-financement chronique per capita en matière de santé, de service de garde et d’éducation, en plus des insuffisances de représentation, ajoute‑t‑il, dans les structures du Montréal métropolitain, comme la CMM et l’AMT, entre autres. «Nous sommes un tout petit parti qui vise toutefois tout un travail de prise en charge», a‑t‑il fait valoir.
Marginean compte aussi mettre de l’avant le Plan Rive‑Nord élaboré par son parti.