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On y cultivera 100 000 kilos de cannabis par année

L’ancienne usine de Mass Industries de Navaya a été transformée pour devenir Navaya, une entreprise productrice de cannabis. (Photo Claude Desjardins)

On y cultivera 100 000 kilos de cannabis par année

Publié le 20/05/2020

Ouvert depuis un peu plus d’un an dans l’ancienne usine de Mass Industries, près du Faubourg Boisbriand, Navaya a finalement obtenu son permis de producteur, le mois dernier, et pourra donc cultiver du cannabis en toute légalité.

«Nous ne nous attendions pas à recevoir notre accréditation durant la pandémie, mais nous sommes excités et prêts à opérer», a indiqué le président et chef des opérations de Navaya, Mark Stermer, lorsque joint par téléphone, le 12 mai.

La bâtisse de quelque 100 000 pieds carrés de superficie qu’il opérait autrefois sous le nom de Mass Industries à Boisbriand a été complètement transformée au cours de la dernière année pour faire place à de l’équipement des plus sophistiquées, destiné à la culture du cannabis. À terme, on prévoit y cultiver annuellement 100 000 kilogrammes de cannabis séché.

«Nous utilisons une technologie unique et exclusive, a ajouté Mark Stermer. Notre système est vraiment ce que nous pouvons appeler la «next generation. On ne fait ça nul part ailleurs !».

La technologie à laquelle le président de Navaya fait référence en est une qui favorise la culture verticale du cannabis, donc en hauteur.

«Nous produirons sur dix niveaux et serons en mesure de contrôler chacun des paramètres de la culture, ce qui représente aujourd’hui un énorme de défi pour certains producteurs. Notre produit sera d’une qualité supérieur et à bon prix, ce que le marché recherchait».

De nombreux emplois

Produire 100 000 kilos de cannabis par année nécessitera de la main d’œuvre. Bientôt, Navaya publiera prochainement plusieurs offres d’emplois.

«Lorsque nous serons à pleine capacité, nous emploierons beaucoup plus de personnel que lorsque j’étais à la tête de mon entreprise précédente où je comptais 120 employés», a indiqué M. Stermer, fier de contribuer à l’essor économique de la région.

«Quand j’ai fermé Mass, mon objectif était de ramener le plus de gens possibles au travail dans les plus brefs délais. Non seulement, je pourrai le faire, mais j’en aurai encore plus !»

C’est pour cette raison, entre autres, que Mark Stermer n’a pas hésité à débourser des millions de dollars pour réaménager complètement l’usine boisbriannnaise et acquérir les équipements nécessaires à la production.

«Nous n’avons pas tourner les coins ronds. Tout a été fait selon les standards les plus élevés. Et les investissements se poursuivront car il faudra investir pour maintenir ces hauts standards».

En se lançant dans cette aventure au début de 2019, Mark Stermer l’admet : il ne connaissait rien au cannabis, mais il a appris.

«Une chose que je savais toutefois, a-t-il conclu, c’est comment opérer une entreprise ! J’ai d’ailleurs remarqué que cela était une faiblesse chez plusieurs producteurs de cannabis. Beaucoup ont le rêve de démarrer une business de cannabis, mais ne savent pas comment opérer, exécuter et planifier. Je suis un expert dans ce domaine et j’ai su m’entourer d’une équipe compétente».

Surveillez les offres d’emplois qui seront publiés sous peu. Navaya promet des emplois de qualité, bien rémunérés.