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On signale la présence de renards roux à Blainville

C’est un renard de cette espèce qui a pu être observé, tout récemment à Blainville. (Photo Cephas_Wikimedia Commons)

On signale la présence de renards roux à Blainville

Publié le 29/04/2020

Ratons-laveurs, chevreuils, coyotes, dindons sauvages, certains secteurs de Blainville avoisinent la nature et reçoivent parfois des visiteurs inopportuns, comme ce couple de renards roux qui, depuis quelque temps, se permet des incursions ponctuelles dans la cour arrière d’une maison située dans le quartier Fontainebleau.

«Ce sont des animaux très agiles. Ils arrivent à sauter par-dessus la clôture», écrivait Sophie Giroux aux autorités municipales, alors qu’elle avait pu observer ces mammifères à deux reprises, les 20 mars, 9 et 23 avril, en matinée, alors qu’ils venaient notamment s’abreuver à même sa piscine.

À la Ville de Blainville, on a d’abord suggéré à Mme Giroux de s’adresser à la SCPA Lanaudière/Basses-Laurentides, qui assure le contrôle animalier sur ce territoire, où on l’a ensuite aiguillée vers le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec (MFFPQ). Encore là, on lui a dit qu’à moins qu’il s’agisse d’un loup ou d’un ours, les agents de la faune ne se déplaçaient pas dans ce genre de situation.

Prudence élémentaire

Nous avons tout de même acheminé les photos prises par Mme Giroux au MFFPQ, où l’on nous a confirmé que les animaux qu’elle avait aperçus chez elle étaient bel et bien des renards roux. Notez bien que la photographie qui accompagne ce texte n’est pas celle de Mme Giroux (la résolution trop basse nous empêchant de la reproduire dans ces pages).

On a pu tout de même apprendre que ce type d’incursion diurne en milieu urbain (les renards s’y aventurent plutôt la nuit), pouvait s’expliquer par la diminution soudaine de l’activité humaine, en raison de la pandémie. On suggère également qu’en période de confinement, on est peut-être plus à même d’observer la présence d’animaux sauvages chez soi.

Et bien qu’on ne considère pas la présence de ces renards comme un réel danger, on ne rappelle pas moins l’importance d’observer les règles élémentaires de prudence, c’est-à-dire ne pas les approcher, ne pas les attirer avec de la nourriture, encore moins de les toucher, puisqu’ils peuvent être porteurs de maladies.

Par ailleurs, sur le site Web du ministère [mffp.gouv.qc.ca], une section est consacrée aux animaux que l’on dit «inopportuns», dans laquelle on donne une foule d’informations, notamment sur les renards, mais aussi les autres espèces que l’on peut observer en milieu urbain. On y a fait aussi la liste de solutions dissuasives à notre portée.