logo journal nord-info
icon journal
«On cherche des bibittes», répond Sylvie Saint-Jean

(Photo Michel Chartrand)

«On cherche des bibittes», répond Sylvie Saint-Jean

Publié le 31/03/2009

Les esprits s’échauffent encore une fois, à Boisbriand. Selon la mairesse Sylvie Saint-Jean, les deux conseillers municipaux formant l’opposition au conseil municipal, Marlene Cordato et Patrick Thiffault, «cherchent des bibittes où il n’y en a pas» lorsqu’ils disent que le conseil est condamné à l'inaction en raison des rencontres de travail qui ont été annulées au mois de mars.

En entrevue, Marlene Cordato avait aussi affirmé que la rencontre qui précède la séance du conseil municipal constituait une révision de l’ordre du jour et qu’elle n’était pas suffisante pour traiter les dossiers avec justesse. «Neuf personnes qui discutent, regardent les choses sous des angles différents, a-t-elle dit. Si on ne se rencontre pas, on ne peut pas faire ce travail-là.»
«Lorsqu’il n’y a pas beaucoup de dossiers, on ne réunit pas les gens pour rien», a pour sa part affirmé la mairesse, en lien avec les déclarations des deux conseillers, la semaine dernière, qui ont dénoncé publiquement l’annulation de ces rencontres de travail. Mme Saint-Jean affirme que c’est l’état d’avancement des dossiers qui dicte la tenue ou non de réunions, et que les dossiers pour les réunions du 10, du 17 et du 24 mars dernier n’étaient pas prêts pour en tenir une. D’ailleurs, une rencontre était tout de même prévue à l’agenda, le 31 mars, dit Mme Saint-Jean.
«Est-ce qu’on se rencontre toujours une fois par semaine? C’est faux de dire ça, affirme-t-elle. Le 13 janvier, nous avons eu une rencontre de travail pour la séance du conseil du 20 janvier, le 27 janvier, pour la séance du conseil de février, mais nous n’avons pas eu de rencontre le 10 février.»

Il est vrai que, sur une base mensuelle, le conseil programme tous les mardis du mois pour réserver une plage horaire «pour s’assurer de la présence de tout le monde, précise la mairesse. Ensuite, on regarde ça le jeudi d’avant et on annule la rencontre du mardi, au besoin». C’est ce qui est arrivé au mois de mars. «Ça fait dix ans qu’on fonctionne comme ça», note la mairesse, qui se dit exaspérée par les déclarations de M. Thiffault et Mme Cordato, «des déclarations faites pour des raisons politiques», dit-elle, alors que se pointe à l’horizon le début de la prochaine campagne électorale municipale en vue d’un scrutin à l’automne.

Limites territoriales

Par ailleurs, nous avons appris que les villes de Saint-Eustache et de Boisbriand ont l’intention d’organiser, le 21 avril prochain, une rencontre avec les résidants qui sont touchés par l’entente intervenue il y a quelques semaines entre les deux villes, en lien avec les nouvelles limites territoriales négociées pour la portion du territoire boisbriannais situé à l’ouest de l’autoroute 13. Au moment de l’entrevue avec Mme Saint-Jean, le lieu de la rencontre n’avait pas encore été fixé.