Ces projets s’inscrivent dans le cadre du programme de subvention Initiative de développement durable, d’entraide et de mobilisation.
Financés par la Société d’habitation du Québec, la murale et les jardins collectifs avaient pour mission de développer des comportements écoresponsables de la part des locataires et des participants.
Des ateliers de jardinage biologique et sur la vie communautaire ont été donnés par Mesures alternatives des Basses-Laurentides. La création et l’élaboration d’une murale commune ont été orchestrées à l’aide d’artistes d’ICI par les arts de Saint-Jérôme.
«Les résultats obtenus vont bien au-delà d’une sensibilisation à l’égard du développement durable. Ces projets ont contribué au développement personnel et collectif des participants. Ils ont eu un impact sur l’entraide entre les locataires et ont permis de raviver la vie communautaire dans les immeubles de l’OMH», a déclaré, lors de la conférence de presse, la directrice Frances W. Auclair.
L’idée est née, il y a quelques mois, au sein de l’équipe de l’OMH de Blainville et a fait son chemin. «L’équipe a travaillé avec cœur pour donner une âme au projet», a indiqué la directrice.
Frances W. Auclair a également mentionné le travail d’Annie-Isabelle Mayer, Véronick Villeneuve-Lapointe et Christine Filion, responsables de la réalisation de la murale à laquelle des participants de 2 à 70 ans ont pris part. D’ailleurs, l’œuvre représente le tableau social d’enfants et de personnes âgées au travail dans des jardins devant des habitations.
Du côté des jardins collectifs, les participants ont pu bénéficier du support de l’horticultrice Marie-Ève Brousseau. Une vidéo intitulée L’environnement au cœur de nos vies a également été créée pendant la réalisation des deux projets et a été présentée lors de la conférence de presse.
Le conseiller Serge Paquette, et président de la Commission du développement communautaire et social de la Ville de Blainville, était également présent et a rappelé l’importance de l’environnement pour la municipalité. «Je suis convaincu des retombées bénéfiques des projets de l’OMH et je souligne la détermination et l’engagement des participants. C’est un beau message pour toute la communauté», a-t-il indiqué.
«L’idée, c’était de partager les résultats extraordinaires. Le succès revient à tous et toutes, a ajouté la directrice Frances. Ici, des idées à partager, ça ne manque pas.»
L’OMH de Blainville compte 91 logements dont 50 pour des personnes retraitées et 41 pour les familles et personnes seules.

OHM Blainville: l’environnement au cœur de nos vies

M. Dagenais est enchanté de sa nouvelle mission de neuf ans comme sénateur, dont le rôle reste méconnu de la population, croit-il. Essentiel pourtant, précise-t-il, puisqu&#8217;un sénateur peut amender des projets de loi avant leur adoption.
«Oubliez le mythe qu&#8217;un sénateur, ça dort. Nous siégeons de 8 h 30 jusqu&#8217;à 17 h. Le midi, nous avons des dîners de travail et souvent, le soir, nous devons encore discuter sur d&#8217;autres dossiers. Et l&#8217;été, nous ne sommes pas en vacances», affirme d&#8217;entrée de jeu, l&#8217;homme qui a assuré la présidence de l&#8217;Association des policières et des policiers provinciaux du Québec (APPQ) durant sept ans après sa carrière de policier.
M. Dagenais se désole de voir les Québécois démoniser autant Stephen Harper, celui qu&#8217;il appelle «mon chef». «M. Harper, c&#8217;est quelqu&#8217;un de tellement sympathique et facile d&#8217;approche. Il nous met à l&#8217;aise rapidement. Il est très proche des gens», confie le sénateur, qui a eu l&#8217;occasion de se retrouver en tête-à-tête avec le premier ministre.
Désigné comme champion du contrôle de l&#8217;information, le premier ministre trouve, grâce aux yeux de Jean-Guy Dagenais. Selon lui, non seulement le premier ministre divulgue beaucoup d&#8217;informations, mais il fait exactement ce qu&#8217;il avait annoncé.
C&#8217;est d&#8217;ailleurs ce qui l&#8217;a amené à se ranger du côté du Parti conservateur. Il se dit parfaitement à l&#8217;aise avec les politiques de M. Harper et son durcissement sur certaines lois.
Au point de les défendre sur les tribunes médiatiques? «Aucun problème avec ça», dit le sénateur qui a été assigné au Comité des affaires légales et juridiques et au Comité antiterroriste.
De toute façon, il a rapidement été initié à la controverse médiatique durant la campagne électorale fédérale de 2011 alors que, candidat conservateur dans Saint-Hyacinthe–Bagot, il a dû se défendre d&#8217;appuyer l&#8217;abolition du registre des armes d’épaule alors qu&#8217;il la dénonçait comme président de l&#8217;APPQ. «On m&#8217;a reproché d&#8217;avoir changé mon fusil d&#8217;épaule. J&#8217;ai été mal cité. Ç’a été un moment difficile», avoue-t-il.
Reste que travailler en groupe pour faire avancer un projet de loi, il se sent bien à l&#8217;aise avec ça. En tant qu&#8217;ex-policier, il se positionne en faveur de lois plus sévères pour la pédophilie, les crimes à caractère sexuel et la pornographie sur Internet.
Le sénateur Dagenais a notamment travaillé, au cours des derniers mois, avec le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu sur le possible registre des pédophiles, une mesure qu&#8217;il estime justifiée. Il est même d&#8217;avis qu&#8217;il faudrait les munir d&#8217;un bracelet de repérage et aviser les directions d&#8217;écoles en plus des services policiers lorsqu&#8217;ils fréquentent leur secteur.
Dans le même esprit, l&#8217;amendement sur la Loi des jeunes contrevenants autorisant le tribunal pour adultes à juger les mineurs ayant commis un crime sévère et leur imposant des peines plus sévères, trouve chez lui un écho favorable.
«Des lois plus sévères, c&#8217;est donner plus de droits aux victimes. Il faut penser qu&#8217;elles vivront toute leur vie avec les conséquences d&#8217;un abus ou d&#8217;une agression», explique le sénateur, qui déplore qu&#8217;on remette en liberté agresseurs et abuseurs, au tiers de leur peine.
Cependant, il se dit fier d&#8217;avoir ajouté son grain de sel au projet de loi omnibus C-10, finalement adopté le 12 mars dernier, qui impose des peines plus sévères aux trafiquants de drogues et aux agresseurs sexuels sur les enfants.
«Arrêtez de voir les Conservateurs comme de grands méchants loups. Je défends les intérêts des Québécois à ma façon à moi», conclut-il.

«Oubliez le mythe qu’un sénateur, ça dort!»

Lors d’un entretien téléphonique exclusif avec L’ÉVEIL, M. Charette a confirmé, ce mardi 11 septembre, ses nouvelles fonctions sans détour, se félicitant du coup de rester au sein de la CAQ et en contact avec son chef François Legault. Fait à préciser, M. Charette sera un employé de l’Assemblée nationale et non de la CAQ, et il aura à partager son temps de travail entre Québec et Montréal.
Parmi les tâches qui l’attendent, M. Charette a mentionné qu’il aura notamment à accompagner M. Deltell dans ses négociations avec les leaders parlementaires du Parti québécois (PQ) et du Parti libéral du Québec (PLQ) en ce qui a trait aux périodes de questions, aux projets de loi, aux commissions parlementaires, à l’étude des crédits et autres sujets d’ordre parlementaire.
Reconnu dorénavant comme un groupe parlementaire en bonne et due forme, puisqu’il a fait élire 19 députés, ce qui n’était pas le cas avant le déclenchement des élections, la CAQ disposera dorénavant d’un budget d’opération et de trois cabinets distincts, un pour le chef François Legault, un pour le leader parlementaire Gérard Deltell et un pour le whip Daniel Ratthé, député de Blainville.
«Tout s’est décidé à Repentigny, lors du rassemblement de la CAQ, le soir de l’élection. J’en suis très heureux. C’est un beau défi. Je serai au coeur de l’action. Ce sera à nous, comme parlementaires, de montrer aux quelque 1,2 million de personnes qui ont voté pour nous et aux autres que nous serons prêts, lors de la prochaine élection, à prendre le pouvoir. L’opposition est une école formatrice et nous avons de belles personnalités au sein des 19 élus de la CAQ, dont 12 sont de nouveaux venus», a commenté M. Charette, qui, avec la possibilité d’une prochaine élection plus hâtive que prévue, n’exclut pas la possibilité d’être à nouveau candidat pour la CAQ.
Par ailleurs, le personnel de l’ex-député de Deux-Montagnes est à «vider» le bureau de circonscription situé sur le chemin de la Grande-Côte, à Saint-Eustache. «Lundi, les clefs auront été remises au propriétaire et il appartiendra à Daniel Goyer, avec qui j’ai communiqué pour lui assurer de mon entière collaboration, de décider de la suite des choses», a ajouté M. Charette qui souhaite continuer à s’impliquer dans la communauté comme bénévole au sein de certains organismes.
Enfin, dans un message laissé sur le répondeur téléphonique de son ancien bureau de circonscription, M. Charette mentionne que cela a été un plaisir pour lui de servir comme député dans la circonscription de Deux-Montagnes et a tenu à féliciter le péquiste Daniel Goyer de sa victoire.

Benoit Charrette: de député à chef de cabinet du leader parlementaire de la CAQ