Julie Laganière, enseignante en Techniques administratives, a proposé à ses étudiants un projet de grande ampleur afin de les impliquer dans un salon d’exposition représentant 29 commerces d’ici. Le but est de mettre à profit leurs connaissances acquises lors de leur formation, en plus de promouvoir des PME qui n’ont pas nécessairement les moyens d’investir dans une campagne publicitaire et qui ont ainsi besoin d’un coup de main pour se faire connaître.
Dès l’ouverture, les étudiants joueront le rôle de représentant commercial pour chacun des 29 commerces d’ici. Ils devront promouvoir les produits et les services de leur commerce tout en faisant valoir leurs compétences en communication auprès de la clientèle.
Le Salon PME, c’est découvrir 29 commerces d’ici tout en vous amusant. Vous pourrez aussi y déguster de petites bouchées et gagner des prix! Seront présents: Juliette &amp; Chocolat, JeuxJubes, Deux, Les Délices de l’Italie, Les Marchands de bières et plusieurs autres!
C’est un rendez-vous à ne pas manquer le 22 mars de 8 h 30 à 14 h et c’est gratuit!

Jusqu’au début de l’année 2007, Isabelle Simard, alors âgée de 26 ans, vivait une vie des plus paisible et ne s’imaginait pas les difficiles épreuves qu’elle s’apprêtait à traverser. Nouvellement maman, elle appréciait chaque seconde passée en compagnie de son petit garçon, un bambin qu’elle avait choisi d’allaiter.
«Une journée, raconte-t-elle, je me suis mise à tousser. J’étais étourdie et prise d’essoufflements anormaux. Les médecins que j’ai consultés ont alors cru à une pneumonie et m’ont donc donné des médicaments pour la traiter.»
Mais sa pneumonie ne passe pas. Pire encore, un matin, alors qu’elle est en train d’allaiter son fils, ce qui aurait normalement dû la calmer, elle est soudainement prise de violentes palpitations. À la fin de janvier de l&#8217;année 2007, elle est admise d’urgence à l’Hôpital de Saint-Eustache où, quatre jours plus tard, elle apprend qu’elle souffre de cardiomyopathie, une maladie qui empêche le cœur de pomper le sang vers le reste de l’organisme.
«Lorsqu’on m’a placée dans l’ambulance pour me transférer à l’Institut de cardiologie de Montréal, je me rappelle avoir entendu le médecin dire au chauffeur qu’il devait faire la route en moins de 20 minutes, sinon il risquait de me perdre!»
La nouvelle est tombée
Quelques jours après son admission à l’Institut de cardiologie de Montréal, en constatant l’état lamentable dans lequel se trouvait le cœur d’Isabelle, les médecins lui ont vite installé un ballon de contre-pulsion intra-aortique, un appareil destiné à pomper son cœur mécaniquement.
«Quand je me suis réveillée, je me demandais ce qui battait dans mon ventre», se rappelle Isabelle à ce sujet avant d’ajouter que quelques jours plus tard, la nouvelle que personne ne souhaiterait entendre est tombée. Son médecin lui a alors annoncé que son nom avait été placé sur la liste d’attente pour une greffe cardiaque.
«Une infirmière est ensuite venue nous rencontrer, mon père et moi. Ma première question a été de lui demander qu’elle était mon espérance de vie, ce à quoi elle m’a répondu de 12 à 20 ans. Mais ça, c’est une moyenne. Je ne m’enligne pas pour perdre mon cœur avant l’âge de 85 ans!»
Les planètes étaient alignées
Heureusement pour Isabelle, à 16 heures cette même journée, quelques heures seulement après avoir appris qu’elle avait besoin d’un nouveau cœur pour continuer à vivre, on lui annonçait que son nouveau cœur était en route et qu’on l’opérerait le soir même.
«J’ai fait “Wow!” Je n’en revenais pas. Je suis finalement entrée en salle d&#8217;opération à 22 h 20 et à 00 h 32, mon cœur battait pour la première fois. À 4 heures, je sortais de la salle d’opération. J’ai eu la chance d’avoir une deuxième vie!»
Depuis ce temps, Isabelle se porte bien. Elle court, s’entraîne trois fois par semaine, fait du vélo et vit une vie normale auprès de son mari et de ses deux enfants. Il lui arrive de discuter avec des personnes qui hésitent ou qui sont sur le point de subir une greffe. Chaque fois, elle leur parle de la chance qu’elle a eue.
«Les médecins ne greffent pas les gens pour qu’ils restent chez eux, mais pour qu’ils vivent! Je leur dis donc de ne pas craindre d’être mieux et que tout ce qu’ils ont à faire, c’est de les aider à les aider.»
Au 31 décembre 2015, 856 personnes étaient en attente d’une greffe d’organe au Québec. La moyenne d&#8217;attente pour une greffe du cœur est de quelque 700 jours. Malheureusement, certains meurent avant d’avoir eu la chance de recevoir un cœur compatible. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est si important de signer sa carte de dons d’organe, et même celle de ses enfants.
«Aujourd’hui, grâce aux dons d’organe, ce n’est plus six ou sept vies que l’on sauve, mais des dizaines!» a conclu Isabelle Simard.
La Semaine nationale du don d’organes et de tissus aura lieu du 17 au 24 avril.

Greffée du cœur: «J’ai eu la chance d’avoir une deuxième vie!»

Résidents de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, les parents de Louca n’ont pas une telle somme à portée de la main. C’est pour cette raison qu’ils ont récemment créé une page sur le site [gofundme.com] par le biais de laquelle ils espèrent amasser les 30 000 $ nécessaires à l’achat de la chambre hyperbare. L’argent récolté servira aussi à couvrir les frais nécessaires à l’adaptation de leur maison afin que celle-ci réponde davantage aux besoins de leur fils.
«On pourrait louer la chambre hyperbare pour 1500 $ à 3000 $ par mois, a mentionné Julie Choquette, la mère de Louca, mais nous n’avons pas les moyens de débourser un tel montant. J’en ai aussi vu une qui était usager à 11 000 $, mais c’est un vieux modèle. Est-ce qu’elle va durer? On ne le sait pas. C’est pourquoi nous préfèrerions en avoir une neuve.»
Étant donné qu’il ne peut manger, Louca est actuellement nourri par gavage cinq fois par jour, à raison de deux heures à chaque fois. Dépendamment de l’évolution de sa condition, Louca pourrait bien être nourri de cette façon pendant des années encore, ce que ne souhaitent pas ses parents, évidemment.
«Je n’ai pas de deuil à faire»
Né le 29 décembre 2014, Louca semblait être en bonne santé au cours des premiers mois de sa vie. Ses parents avaient toutefois remarqué qu’il prenait du temps pour s’assoir comparativement à d’autres bébés du même âge et qu’il avait aussi de la difficulté à attraper ses jouets, notamment, mais rien de plus.
Ce n’est que plus tard, lors d’une visite à la clinique pour qu’on lui administre ses premiers vaccins qu’ils ont commencé à se douter que quelque chose n’allait pas.
«C’est une infirmière qui nous a dit qu’il manquait de tonus», a expliqué la jeune maman.
Quelque temps plus tard, après lui avoir fait passer une batterie de tests à l’Hôpital Sainte-Justine, le médecin leur a annoncé que leur garçon était atteint de paralysie cérébrale. Julie Choquette et son conjoint ont bien sûr très mal réagi en apprenant cette triste nouvelle.
«On venait de m’apprendre que mon fils ne bougerait pas, qu’il ne marcherait pas et qu’il ne parlerait peut-être jamais de sa vie. Mais on s’adapte, on suit la vague comme on dit», de dire Mme Choquette, qui, en plus de voir une travailleuse sociale, a également pu discuter avec d’autres parents qui sont passés par là en visitant des forums à ce sujet sur Internet.
«J’ai alors demandé aux autres parents combien de temps il leur avait fallu pour faire leur deuil et un homme m’a répondu que son garçon n’était pas mort et qu’il n’avait donc pas eu à faire de deuil. Ça m’a beaucoup fait réfléchir.»
À partir de ce moment-là, Julie Choquette a choisi d’accepter la situation et de profiter du fait que son garçon est là chaque jour et qu’il ait la chance de vivre.
«Je n’ai pas de deuil à faire. Mon enfant est tellement merveilleux. Il est toujours de bonne humeur, souriant et bécotteux (sic). Il est vraiment super. Mon enfant n’est pas mort. Il est toute là!»
Pour aider Louka, outre les dons que l’on peut faire en visitant le <a href="https://www.gofundme.com/kamjyg24">https://www.gofundme.com/kamjyg24</a>, la famille accepte également les bouteilles vides ou tout autre don sous quelque forme qu’elle soit. Pour joindre Julie Choquette, il suffit d’envoyer un courriel à <a href="mailto:grenouille52@hotmail.com">grenouille52@hotmail.com</a>.
«Chaque petit 5 $ peut faire une différence et permettre à Louca d’avoir la meilleure vie possible», a-t-elle conclu.

Neuvième édition du Salon PME d’ici au Collège Lionel-Groulx