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Nancy Marois marchera pour faire connaître l’endométriose

Photo Christian Asselin

Nancy Marois est atteinte d’endométriose depuis deux ans. C’est pourquoi elle s’implique dans la marche destinée à faire connaître cette maladie.

Nancy Marois marchera pour faire connaître l’endométriose

Publié le 11/05/2019

Nancy Marois, une naturopathe établie à Rosemère, souffre d’endométriose depuis plus de deux ans. Le 25 mai, à Montréal, elle participera à une marche familiale afin de sensibiliser le plus de gens possible à cette maladie encore trop méconnue.

Une à deux femmes sur dix souffrent d’endométriose. Pourtant, cette maladie gynécologique chronique et douloureuse, et ses conséquences néfastes sur la vie de celles qui en sont atteintes, est encore incomprise de la majorité de la population.

«Ça commence par de grosses douleurs au ventre, explique Mme Marois. Par la suite, viennent les problèmes de digestion, la fatigue chronique et autres problèmes de santé. Et ça fait mal! Très mal!»

La douleur est telle, poursuit Mme Marois, qu’elle l’empêche de fonctionner normalement.

«Je connais des femmes que je rencontre dans des groupes dédiés à l’endométriose qui ne peuvent même pas aller travailler. Pour certaines, la douleur est présente 24 h sur 24. Pour d’autres, elle arrive dans des périodes, comme pendant l’ovulation.»

Et une femme peut se demander longtemps ce qui lui cause cette douleur avant de découvrir qu’il s’agit de l’endométriose. Sept années, en moyenne, peuvent en effet s’écouler avant l’obtention d’un diagnostic.

«Et pour le savoir, de dire Nancy Marois, il faut qu’il [http://le médecin] t’ouvre. Il va vérifier si tu as des kystes sur les ovaires. Et lorsque tu en as, ces kystes se promènent et collent aux parois de l’intestin, à la vessie, un peu partout. Et c’est douloureux! C’est inimaginable! La seule chose qui soulage, c’est un coussin chauffant!»

À noter que plus de 40 % des femmes atteintes sont par ailleurs infertiles et que la maladie est reconnue comme incurable.

«Je pense au contraire que ça se soigne, de rétorquer Mme Marois. C’est beaucoup émotionnel, je crois, et plus tu es chargé en énergie et en minéraux, plus tu as de chances de guérison. J’en suis persuadée.»

La marche

Chaque année, une marche mondiale est organisée pour sensibiliser la population à l’endométriose. De nombreux pays participent à ce rassemblement.

Au Canada, des événements sont organisés durant tout le mois de mars, mois de la sensibilisation à l’endométriose, mais c’est en mai que cette grande marche a lieu, comme la température est plus clémente.

Cette année, c’est le samedi 25 mai, dès 13 h, au Square Dorchester, qu’aura lieu l’édition montréalaise. L’objectif de la marche est d’obtenir une meilleure reconnaissance sociale, médicale et politique de l’endométriose.

Endométriose Québec coordonne cet événement pour une 4e année consécutive. D’autres marches auront lieu simultanément dans plusieurs villes canadiennes, entre autres à Québec, Toronto, Charlottetown, Edmonton, Winnipeg, Saskatoon, Kingston, Moncton et Ottawa.

Pour en savoir plus sur l’endométriose, ou sur la marche du 25 mai, il suffit de visiter [http://endometriose.quebec].