Dans la seule région des Laurentides, on dénombre plus de 14 000 personnes, dont plus du tiers sont des enfants, qui font appel à un comptoir d’aide alimentaire au moins une fois par mois. Au total, ce sont plus de 44 000 paniers d’épicerie qui seront distribués à chaque mois. La demande est immense et ne cesse de croître, souligne-t-on.
C’est dans ce contexte que s’inscrit La Grande Guignolée de Moisson Laurentides qui se déploiera, comme à chaque année, durant presque tout le mois de décembre, plus précisément du 1er au 23. L’objectif vise à recueillir 45 000 kilos de denrées non périssables et 230 000 $. Au nombre des denrées périssables, on suggère les fruits, légumes ou viande en conserve, le jus, le beurre d’arachides, les confitures et céréales, l’huile, le sucre, les pâtes alimentaires, le riz, le couscous et les sauces, les produits d’hygiène personnelle et d’entretien ménager.
«Durant cette période, vous pourrez effectuer vos dons en denrées et en argent chez les nombreux marchands participants de la région. Toutes les denrées et les sommes ainsi amassées resteront chez nous, dans les Laurentides», a tenu à mentionner la directrice générale de Moisson Laurentides, Annie Bélanger.
Le 6 décembre
Fidèles au poste, quelque 500 bénévoles seront de retour le jeudi 6 décembre, alors que se déroulera la collecte dans les rues. Afin de récolter le plus de denrées et d’argent possible, les bénévoles sillonneront les rues les plus achalandées de tout le territoire et seront aussi présents chez de nombreux marchands participants. Au total, près de 80 points de collecte, intérieurs et extérieurs, seront dressés, incluant les gares de Blainville, Sainte-Thérèse, Rosemère, Deux-Montagnes et Saint-Jérôme.
Pour aider à la cause, Moisson Laurentides pourra compter sur le support et l’engagement de deux coprésidents d’honneur, à savoir l’animatrice bien connue Marie-Josée Taillefer et le maire de Sainte-Agathe-des-Monts, Denis Chalifoux.
Également, pour une 16e année consécutive, les élèves de l’Académie Sainte-Thérèse organiseront un spectacle de Noël, Peter Pan, dont le prix d’entrée est une denrée non périssable. Deux représentations sont prévues le 8 décembre, l’une à 10 h et l’autre à 13 h. Pour plus d’information à ce sujet, composez le 450-434-1130, poste 239.
Quant à La Grande Guignolée du 6 décembre, Moisson Laurentides invite les gens intéressés à y participer bénévolement à composer le 450-434-0790, poste 303. Plus d’informations sont également disponibles sur le site Web de l’organisme, au [www.moissonlaurentides.org].

Moisson Laurentides: le retour nécessaire de La Grande Guignolée

Trois conseillers municipaux l’accompagnaient lors de cette matinée, les deux autres étant retenus. Mme Leduc a cependant confirmé que tous avaient signé ses documents de mise en candidature. Comme elle s’est présentée après le 3 novembre, son poste de conseillère au siège 3 restera vacant jusqu’à l’élection générale de 2013.
Pour l’instant, Madeleine Leduc se présente avec une certaine fébrilité et l’intention de terminer le mandat laissé par l’élection d’Hélène Daneault comme députée provinciale. «J’ai le goût, j’ai la disponibilité et j’ai les compétences», a-t-elle déclaré.
Cette décision, précise-t-elle, a été le résultat d’une réflexion globale de l’ensemble du conseil, un processus qui s’est enclenché un peu plus tôt que prévu, avec le départ de l’ancienne mairesse.
Depuis son élection comme conseillère, en 2008, Madeleine Leduc aura été membre de plusieurs comités comme celui des ressources humaines, des finances et celui de la sécurité incendie Rosemère-Lorraine.
Avocate en droit du travail, droit civil et droit administratif, elle est également résidante de Rosemère depuis 1981. «Elle est une bénévole engagée depuis plus de 25 ans tant au niveau local (OMH de Rosemère, Club Lions de Sainte-Thérèse, Fondation Le Verdier) qu’au niveau régional (Centre jeunesse des Laurentides, CSSS Lac-des-Deux-Montagnes, Régie régionale de la santé et des services sociaux des Laurentides, etc.)», peut-on lire dans le communiqué.
«En 2008, quand j’ai été élue comme conseillère, c’était une prolongation de mon bénévolat. Je suis maintenant prête pour la mairie de Rosemère», a-t-elle déclaré.
Pour Mme Leduc, le bilan de la Ville est impressionnant et la municipalité a bonne réputation. Les cinq axes que sont les finances, les aînés, la jeunesse, l’environnement et les infrastructures seront ses priorités.
«L’enjeu de cette élection est de maintenir la stabilité de Rosemère», dit-elle, affirmant son intention de maintenir les acquis de 2005 à aujourd’hui.
«Un changement de vision à la mairie compromettrait sérieusement ces acquis. Voilà le véritable enjeu de cette élection. On ne se lance pas dans cette aventure pour réaliser un rêve ou pour le prestige. Les dossiers sont importants et cruciaux pour notre avenir collectif», affirme encore la candidate.
Actuellement, un autre candidat est en lice pour la mairie de Rosemère. Il s’agit de Sylvain Arsenault, qui a d’ailleurs déposé officiellement sa candidature à l’hôtel de ville le 1er novembre dernier. Résidant de Rosemère depuis 12 ans, il se présente comme un homme intègre, proche des gens et qui a le sens des valeurs.
Ce ne sera pas la première fois que Mme Leduc et M. Arsenault se livrent bataille lors d’une élection. Cela s’était également produit en 2008 pour le poste de conseiller auquel Mme Leduc a finalement été élue.
L’élection partielle de Rosemère se tiendra le 9 décembre prochain.

Élection partielle le 9 décembre à Rosemère: Madeleine Leduc et la continuité

Quelque 150 citoyens ont pris part à cette rencontre qui, au final, aura permis au maire Guy Charbonneau de mesurer l’ampleur de l’appui citoyen, alors qu’une pétition en faveur du projet et comptant quelque 200 signatures, au moment de son dépôt, lui a été remise. «C’est une belle tape sur l’épaule», a-t-il reconnu d’entrée de jeu.
La pétition se retrouve actuellement dans plusieurs commerces de la municipalité ainsi qu’à l’hôtel de ville. Elle sera ultérieurement déposée auprès des autorités gouvernementales concernées. Le maire espère recueillir 2 000, voire 3 000 signatures.
Rappelons que le projet en question vise six secteurs de la ville. Or, la décision récemment rendue par la CPTAQ, en septembre dernier, est défavorable à l’endroit de quatre secteurs, dont ceux visant l’aménagement d’une deuxième voie d’accès et le prolongement du parc industriel, ce qui ne fait aucun sens, selon le maire. «La deuxième voie d’accès est nécessaire. C’est une question de sécurité. Présentement, les gens sont pris en otage», a-t-il fait valoir.
Un incident, survenu tout juste une semaine avant la rencontre illustre bien le propos, selon le maire. «La semaine dernière, un autobus scolaire est tombé en panne, à 16 h, presque devant le marché Metro. Le temps de transférer les enfants dans un autre autobus, la voie s’est trouvée complètement bloquée à partir de l’autoroute 640», a-t-il relaté. Une deuxième voie aurait permis aux automobilistes de contourner le secteur. «Ce n’est pas un caprice du maire, ni une lubie. S’il y avait eu un feu au même moment, par exemple, les pompiers auraient pris huit minutes de plus pour se rendre. Vous savez comme moi que c’est déjà trop long», déplore-t-il.
Quant au parc industriel, la situation devient de plus en plus préoccupante, estime-t-il, puisque le manque d’espace limite déjà les ambitions des entreprises en expansion. «Si nos entreprises quittent, c’est tout notre pouvoir d’achat qui s’érode», a exprimé le maire.
Audience publique
Parallèlement, la Ville de Sainte-Anne-des-Plaines vient d’être informée que son audience publique se tiendra le 12 février 2013, à Longueuil. Dans la mouvance, la Ville a désigné le procureur André Comeau, un avocat spécialiste de la firme Dufresne Hébert Comeau, pour faire valoir son point de vue auprès des autorités gouvernementales. «Me Comeau est un homme pacifique et calme. Nous croyons qu’il peut faire une différence dans notre dossier», souligne M. Charbonneau.
Toute personne intéressée par la demande et l’audience publique de la Ville de Sainte-Anne-des-Plaines peut faire des représentations auprès de la CPTAQ au [www.cptaq.gouv.qc.ca], dossier no 400030.