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Mirabel: Luc St‑Jean désapprouve la tenue d’un sommet socio‑économique

Luc St‑Jean

Mirabel: Luc St‑Jean désapprouve la tenue d’un sommet socio‑économique

Publié le 05/09/2013

Luc St‑Jean, qui aspire au poste de maire à Mirabel, désapprouve l’idée de tenir un sommet socio-économique l’hiver prochain tel que l’a récemment proposé Jean Bouchard, son adversaire dans la course à la mairie. L’adoption du schéma d’aménagement et de développement devrait être la priorité de la prochaine administration municipale, croit‑il.

«Plaçons les priorités aux bons endroits», avertit M. St‑Jean, en indiquant que le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT) et la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) ont donné aux municipalités jusqu’au 14 mars 2014 pour remettre leur schéma d’aménagement et de développement.

Or, pour Luc St‑Jean, le schéma d’aménagement et de développement passe avant la tenue d’un sommet socio-économique, n’en déplaise à son adversaire. «Un schéma est l’outil indispensable pour donner l’orientation de l’avenir d’une ville. Il permet de définir les caractéristiques de différentes zones: agricole, commerciale, industrielle, résidentielle, ainsi que les milieux humides et boisés», a expliqué celui‑ci en entrevue, la semaine dernière.

«Cela demandera de mobiliser notre personnel pour rencontrer cette exigence», assure‑t‑il. Advenant son élection, il entend aussi impliquer les citoyens de Mirabel dans la démarche par le biais de soirées de consultations publiques avant d’adopter le schéma.

De plus, le candidat St‑Jean se questionne sur l’utilité d’un sommet socio-économique en 2014. Il rappelle que l’administration Meilleur a déjà tenu ce genre de sommet en 2006 sous le thème Horizon 2021, où les grandes orientations pour le développement de Mirabel avaient été établies jusqu’en 2021.

Il reproche par ailleurs au chef du parti Action Mirabel – Équipe Bouchard de ne pas vouloir impliquer les citoyens, «L’invitation a bien été lancée aux organismes, mais non aux citoyens», fait‑il remarquer. «Pourquoi la nécessité d’un autre sommet sur l’avenir de Mirabel dans lequel la majorité des Mirabellois et Mirabelloises seront exclus du processus?» s’interroge, en guise de conclusion, le candidat St‑Jean.