logo journal nord-info
icon journal
Mirabel: intégrité et transparence pour Luc St-Jean

Luc St‑Jean

Mirabel: intégrité et transparence pour Luc St-Jean

Publié le 24/10/2013

Un chiffre: 5 500 $. C’est tout ce qu’aura coûté la campagne électorale à Luc St‑Jean, qui aspire à s’asseoir dans le fauteuil de maire au lendemain du 3 novembre. En plus de démontrer un sens certain de l’économie, il se targue d’avoir fait une campagne propre, honnête et en transparente.

Au cours des semaines précédentes, Luc St‑Jean avait demandé, tout comme Félix D’Aoust, à chacun des autres candidats à la mairie de publier leur liste de donateurs à la présente campagne électorale. Si sa suggestion est demeurée sans suite, il ne s’inquiète nullement pour lui-même. Il a refusé toute contribution en provenance de professionnels mirabellois, assure‑t‑il

Il dit avoir préféré s’en tenir à un maigre budget pour défrayer l’impression de ses pancartes et les menues dépenses utilitaires. Mais il a cogné à bien des portes. Pas moins de 5 000 en quatre semaines. Et il continue.

L’ancien conseiller municipal de l’équipe d’Hubert Meilleur affirme s’être également inscrit sur le site Opération confiance, de la Ligue d’action civique, où l’on retrouve des informations chiffrées sur chacun des candidats s’étant prêtés à l’exercice de transparence. «J’ai fait mes preuves en matière d’intégrité et de transparence», insiste‑t‑il.

D’autre part, il dit avoir pris bonne note des attentes de ses concitoyens. C’est à partir de ses conversations avec eux qu’il a dit avoir dressé sa liste d’actions à mettre en place s’il est élu maire.

Il s’engage tout d’abord à maintenir le taux de taxes actuel, même si le taux moyen du rôle de l’évaluation atteindra 12,9 % en janvier prochain.

Il entend aussi renforcer la sécurité publique en appliquant le concept de tolérance zéro pour les excès de vitesse dans les rues, l’aménagement de corridors scolaires, de mesures de sécurité permettant aux résidants des nouveaux secteurs développés à Saint-Canut d’accéder aux services de l’autre côté de la route 158 et de prévoir des brigadiers sur le boulevard Saint-Canut que traversent les écoliers de l’école Sainte-Anne.

L’aspirant maire compte également aménager un parc près de la polyvalente Val-d’Espoir, y ajoutant notamment un terrain de soccer, six courts de tennis et un espace pour pratiquer la pétanque.

Également, M. St‑Jean estime qu’il faudrait installer de nouveaux jeux dans les parcs de Saint-Benoit et Sainte-Scholastique fréquentés par les enfants des garderies qui se multiplient dans ces secteurs.

Il y a aussi l’accès aux soins de santé qui le préoccupe. Ainsi, il se dit en faveur de la venue d’un point de services du CLSC dans le secteur de Saint-Janvier et propose également de faire venir un groupe de médecins de famille pour desservir les secteurs de Saint-Benoît, Sainte-Scholastique, Saint-Hermas et Saint‑Augustin.

Conscient que bien des aînés choisissent de s’établir à Saint-Eustache en raison du manque de résidences pour personnes du troisième âge dans Mirabel, il entend en faire construire une nouvelle dans le secteur de Saint‑Augustin.

Quant aux adversaires qui préconisent le retour en force d’un conseil municipal composé des membres du même parti, Luc St‑Jean se dit en désaccord. «Il faut simplement choisir les meilleurs candidats pour administrer la Ville», de conclure M. St‑Jean.