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Photo Christian Asselin

Michel Lefebvre a la chance de compter sur l’amour de sa conjointe, Christine Pilon, qui veille sur lui jour et nuit.

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Photo Christian Asselin

Michel Lefebvre a dû faire beaucoup de deuils dans sa vie depuis qu’il est atteint de la maladie de Parkinson. Il donnerait tout pour piloter un avion de nouveau, une voiture, ou simplement son tracteur à gazon.

Michel Lefebvre lutte contre la maladie depuis trois ans

Publié le 24/08/2019

Pilote d’avion de ligne chez Air Canada pendant plus de 20 ans, le Mirabellois Michel Lefebvre n’a eu d’autre choix que de mettre fin prématurément à sa carrière, en 2017, lorsqu’on lui a diagnostiqué la maladie de Parkinson. Depuis, sa conjointe Christine Pilon et lui tentent tant bien que mal de vivre une vie normale.

Le couple se préparait d’ailleurs à partir en «road trip» pour la Nouvelle-Écosse au moment de notre rencontre, destinée, notamment, à faire la promotion du Parcours Parkinson Basses-Laurentides, une marche-bénéfice de 1 à 5 km, dont l’objectif est d’amasser des fonds pour lutter contre cette maladie. L’événement se déroulera le 15 septembre, dès 8 h 30, avec comme point de départ le Centre communautaire de Blainville.

Âgé de 64 ans, M. Lefebvre est presque aussi lucide qu’à ses 20 ans. «On joue au 8 plutôt qu’au 500» , lance-t-il à la blague. Par contre, la maladie a beaucoup affaibli ses capacités musculaires, l’empêchant ainsi de se déplacer normalement.

«De mon côté, a-t-il raconté, le Parkinson est arrivé de nulle part. J’étais toujours pilote lorsque les premiers symptômes se sont manifestés. Mes collègues me parlaient de trucs, mais je les oubliais. Je perdais la mémoire.»

Vivre avec le «freezing»

Son médecin traitant a d’abord pensé qu’il faisait une dépression, mais des examens plus approfondis, auprès d’un neurologue, ont vite démontré qu’il souffrait en fait du Parkinson. Les maladies dégénératives commencent souvent par une dépression, lui a-t-on alors confirmé.

«Nous avons beaucoup pleuré lorsque nous avons appris la nouvelle. Au début, j’ai essayé de garder la tête froide, mais je sais que ça ne se guérit pas. Je prends quatre pilules par jour pour me stabiliser» , de dire M. Lefebvre qui, depuis l’automne, est enclin à des crises de «freezing» . En gros, il gèle sur place, comme une statue, sans trop savoir pourquoi.

«C’est horrible! Tu veux déplacer ta jambe de 12 pouces, mais tu ne peux pas. Ma tête me dit de bouger, mais mes jambes ne répondent pas!»

Objectif: 25 000 $

Parcours Parkinson s’adresse à tous ceux qui sont confrontés à cette maladie et leurs proches, et qui, comme Michel Lefebvre et les quelque 25 000 autres Québécois atteints, gardent espoir qu’un jour, grâce à la recherche, on trouvera un remède.

«L’objectif est d’amasser 25 000 $ et plus de 300 participants sont attendus» , a mentionné la comédienne Louise Cardinal, porte-parole de l’événement, avant de remercier les précieux partenaires tels IGA Daigle, la Maison Sunrise de Fontainebleau, les pharmacies Jean Coutu Favreau-Pelchat, et la Ville de Blainville.

Pour s’inscrire ou faire un don, il suffit de visiter le [http://defisparkinson.ca].