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Meurtre de Sylvie Laverdière: la police recueille de nouvelles informations

Meurtre de Sylvie Laverdière: la police recueille de nouvelles informations

Meurtre de Sylvie Laverdière: la police recueille de nouvelles informations

Publié le 05/06/2013

Il y a de cela 24 ans, plus précisément le 18 avril 1989, la police était appelée sur une scène de crime, dans un appartement de la rue Blainville Est, à Sainte-Thérèse. On y faisait la découverte du corps de Sylvie Laverdière, 24 ans, seule occupante des lieux.

La jeune femme, partiellement dévêtue, montrait des traces de mutilations et avait manifestement été étranglée. Tel que rapporté dans nos pages, à l’époque, aucun signe d’effraction n’avait été constaté par les policiers. L’enquête qui fut alors déployée n’obtint guère les résultats escomptés, outre le fait qu’on avait retrouvé le porte-monnaie de la victime à 2,5 kilomètres de la scène de crime, sur le chemin du Bas de Sainte-Thérèse, en bordure de l’autoroute 640.

Mais voilà qu’après toutes ces années, le dossier de Sylvie Laverdière refait surface. Mardi dernier, en collaboration avec leurs collègues de la Régie de police Thérèse-De Blainville, les policiers de l’équipe des crimes non résolus  de la Sûreté du Québec (SQ) ont recueilli divers témoignages après un appel lancé à la population, alors invitée à se rendre au poste de commandement mobile stationné devant le 22, boulevard Labelle, à Sainte-Thérèse.

«Pour le bien de l’enquête, je ne vous parlerai pas de la quantité ni de la qualité des informations que nous avons obtenues, mais je peux vous dire que la journée a été très satisfaisante», affirmait le sergent Benoît Richard, de la SQ, au lendemain de l’opération.

C’est en 2004 que la SQ mettait sur pied son équipe des crimes non résolus, une initiative qui coïncidait avec l’évolution fulgurante des techniques et des outils d’enquête. On n’a qu’à penser au prélèvement d’échantillons d’ADN, une réalité qui n’existait pas, en 1989. Les moyens de recueillir des empreintes digitales ont aussi progressé.

«Ces nouvelles techniques font que nous pouvons adapter d’anciens dossiers à la réalité de 2013», de poursuivre le sergent Richard, tout en précisant qu’il est aujourd’hui possible, dans le cas de Sylvie Laverdière, de procéder à une nouvelle analyse des preuves recueillies à l’époque.

Ces preuves techniquement bonifiées, ajoutées aux témoignages des gens qui l’ont connue ou côtoyée, pourraient vraisemblablement aider la police à résoudre le meurtre de Sylvie Laverdière et remonter jusqu’à son assassin.

Rappelons que la victime travaillait comme gérante au centre de conditionnement physique Nautilus, à Rosemère, principalement le soir, et qu’elle quittait habituellement les lieux vers 23 h. On la décrivait comme une personne franche, directe et volubile, tout comme on ne lui connaissait aucun ennemi.

Si vous croyez pouvoir aider la police à progresser dans son enquête, vous êtes prié de communiquer, en tout temps et de façon confidentielle, avec la Centrale de l’information criminelle de la SQ, au 1-800-659-4264.