En plus des deux emplois à temps partiel qu’il occupe et des études en administration qu’il poursuivait jusqu’à tout récemment à l’UQO, Maxime n’a jamais raté une seule occasion de s’impliquer dans l’organisation d’activités parascolaires, et ce, depuis ses études collégiales qu’il a complétées au Collège Lionel-Groulx et où il avait notamment travaillé à l’organisation du Salon des PME.
Investi corps et âme au cours de la dernière année dans le Club de Futurs entrepreneurs universitaires (FEU), le Grand rendez-vous entrepreneurial des Laurentides, qui a d’ailleurs remporté le prix «Meilleur projet – volet collectif (événementiel) lors du Coquetel, et l’UQO-Show, Maxime a contribué au rayonnement de l’UQO à l’extérieur des murs de l’institution. Voilà ce qui a séduit le jury qui, en l’honorant, a louangé «sa grande générosité, son professionnalisme, son esprit de collaboration envers ses pairs ainsi que ses idées innovantes.»
«J’aime m’impliquer dans l’organisation d’événements, a mentionné le jeune homme âgé d’à peine 23 ans. Je dirais même que le fait de m’être impliqué de la sorte tout au long de mes études m’a aidé à passer au travers.»
Maxime a ajouté qu’il ne fait pas de doute pour lui que toutes ces implications lui serviront lorsqu’il se retrouvera sur le marché du travail.
«J’ai toujours préféré la pratique à la théorie. De m’impliquer ainsi m’a donc permis de mettre en pratique ce que j’ai appris dans mes cours.»
Une lauréate de Boisbriand
D’autres lauréats ont été nommés au cours de cette soirée qui visait à reconnaître et à promouvoir l’engagement des étudiants dans la réalisation de projets de vie étudiante. Ce fut le cas, entre autres, de Véronique Massé de Boisbriand, qui, à titre de membre du comité UQOlogique, s’est vue octroyer le prix «Meilleur projet – volet collectif (service à la communauté)» pour l’organisation de la Semaine sans bouteille d’eau à usage unique, à la mi-novembre dernier.
Grâce à diverses contributions monétaires, de la Fédération des caisses Desjardins notamment, soulignons que les lauréats ont tous reçu une bourse de 150 $.

La CAQ a, en effet, obtenu copie d’une lettre de la commissaire régionale aux plaintes de l’Agence de santé des Laurentides qui valide ces affirmations et qui confirme que les directeurs de ces établissements de santé sont non seulement au courant, mais qu’ils tolèrent cette situation. «On parle ici d’un marché noir de bains pour aînés, un marché noir toléré par des directeurs d’établissements. Nos aînés méritent mieux que ça. Cette situation est totalement inacceptable, car il est question d’abus financiers, de travail au noir et, en plus, la qualité des soins n’est pas assurée», déclare François Paradis, par voie de communiqué.
Le député de Lévis demande donc au ministre de la Santé d’envoyer une directive aux établissements de santé pour que cette pratique cesse. «Les établissements doivent trouver des alternatives possibles à l’offre de services pour les soins d’hygiène afin de répondre aux besoins des résidents. Il faut s’assurer de la qualité des services», dit-il.
Finalement, pour François Paradis, il est impératif que le ministre établisse dès maintenant une norme minimale pour le nombre de bains que doivent offrir les établissements de santé à nos aînés. «Personne n’accepterait que ses parents hébergés dans un CHSLD paient au noir pour obtenir un deuxième bain. En novembre dernier, j’ai demandé au ministre de la Santé d’établir une norme officielle à ce sujet et il ne l’a toujours pas fait», conclut-il.

Un marché noir des bains pour les aînés?

Depuis le 1er avril, les 12 établissements de santé des Laurentides ont en effet été fusionnés pour devenir le CISSS dont la gestion a été confiée à deux dirigeants nommés par le ministre de la Santé, Gaétan Barrette. Ce regroupement des services sous une seule entité fait craindre le pire aux travailleurs.
L’une des craintes exprimées par les syndiqués concerne la façon dont l’organigramme de ce nouveau CISSS sera intégré. Ils s’inquiètent en outre de l’endroit où seront dorénavant prodigués les différents services sociaux et si ces services seront autant accessibles à leur clientèle.
«C’est très inquiétant, a mentionné Hélène Lavoie, vice-présidente régionale de la Fédération de la santé et des services sociaux, affiliée à la CSN. Autant la clientèle du Florès que celle du CJL, de par sa vulnérabilité, n’en est pas une qui va aller dans la rue pour protester si elle manque de services», a-t-elle poursuivi, avant d’ajouter n’avoir reçu à ce jour aucune garantie du gouvernement que cette clientèle continuera d’être desservie.
«Et si elle l’est, de dire Mme Lavoie, elle risque de se buter à des listes d’attente qui vont s’allonger considérant que l’argent sera davantage investie dans les hôpitaux et les services d’urgences que dans les services sociaux.»
Vives inquiétudes au CJL
Les centres jeunesse ayant un caractère unique de par leur affiliation avec la Direction de la protection de la jeunesse, leurs employés craignent d’être regroupés dans un CISSS, comme l’a mentionné leur représentant dans les Laurentides, Mathieu Lavigne.
Est-ce que les budgets seront les mêmes ? Est-ce que les centres jeunesse seront négligés ? Est-ce que les services pour les jeunes enfants vont tous demeurer ? Voilà autant de questions auxquelles les employés du CJL espèrent obtenir rapidement des réponses.
«Nos emplois ainsi que les listes d’ancienneté sont d’autres éléments qui nous inquiètent, a ajouté M. Lavigne. Et le fait qu’il n’y ait maintenant qu’un seul employeur dans toutes les Laurentides, est-ce que cela veut dire que je pourrais être transféré à Mont-Laurier sans obtenir de prime, et ce, même si je demeure à Saint-Jérôme ?»
Demandes salariales non-entendues
Échue depuis le 31 mars, la convention collective des syndiqués de la santé doit aussi être renouvelée. Les négociations sont entamées mais ne semblent pas vouloir aboutir dans un avenir rapproché, ce qui crée une source de frustration supplémentaire chez les manifestants.
«On nous offre 3 % d’augmentation au cours des 5 prochaines années, mais rien pour les deux premières alors que certains cadres ont jusqu’à 46% d’augmentations. C’est deux poids deux mesures encore une fois, a ragé Hélène Lavoie qui se demande bien si c’est la bonne façon d’attirer des jeunes dans les métiers reliés à la santé.

Maxime Chartrand, coup de cœur de l’UQO