Au cours des dernières semaines, elle dit avoir multiplié les rencontres avec les décideurs de tous les domaines et sillonné les rues de Sainte-Thérèse, Boisbriand, Blainville et Rosemère à la rencontre des électeurs. «Les citoyensveulent d’une députée qui soit capable de porter leur voix et de défendre leurs intérêts, dit-elle. Je suis reconnue comme une battante et une personne qui mène ses projets à terme, peu importe l’adversité. C’est ce que je veux et ce que je peux offrir à la circonscription de Groulx.»
La candidate presse maintenant les électeurs n’ayant pas encore exprimé leur choix de se présenter nombreux, le 7 avril prochain sur les lieux de votation. «On ne le répète jamais assez à quel point chaque vote compte et c’est encore plus vrai pour cette élection. Nous sommes nez à nez avec les libéraux dans les intentions de vote des Québécois, plaide Mme Desjardins. Les enjeux de cette élection sont de taille. Si les citoyens veulent la Charte de la Laïcité, mieux protéger la langue française et mettre en application les recommandations de la Commission Charbonneau, c’est pour le Parti Québécois qu’il faut voter.»
Au cours des dernières semaines, Martine Desjardins a dévoilé ses engagements pour la circonscription : enforcer le système de santé public, assurer l’aboutissements des projets des projets routiers dont la 19 et l’échangeur 15-640 ; augmenter l’offre de transport en commun ; développer des emplois de qualité grâce au pôle économique de l’électrification des transports ; augmenter le nombre de places en CPE ; soutenir les initiatives visant la persévérance scolaire et tenir une assemblée citoyenne annuelle.
«C’est en échangeant avec la population que j’ai bâti mes engagements pour Groulx. C’était très important pour moi de bien représenter les préoccupations des citoyens», termine la candidate du Parti québécois.

De fait, la Coalition Avenir Québec y a obtenu des sièges à peu près partout, y compris à Mirabel, où la candidate Sylvie D&#8217;Amours a délogé la péquiste de longue date, Denise Beaudoin.
Dans Blainville, l&#8217;ex-député bloquiste d&#8217;Argenteuil-Papineau-Mirabel, Mario Laframboise, a ravi le siège laissé vacant par Daniel Ratthé, s&#8217;imposant devant la libérale Marie-Claude Collin et la péquiste Gyslaine Desrosiers.
Enfin, dans Groulx, la candidate vedette du parti québécois, Martine Desjardins, a dû s&#8217;incliner devant le caquiste Claude Surprenant et la libérale Vicki Emard.
Tous les détails à venir.

La CAQ s’installe

Avec elle, la candidate de Blainville, Gyslaine Desrosiers, mais aussi ceux de Groulx, Martine Desjardins, et de Saint-Jérôme, Pierre Karl Péladeau, fort discret pour l’occasion. C’était d’ailleurs la troisième visite de Mme Marois dans la circonscription de Blainville depuis le début de la campagne électorale.
Souriante, détendue, et portée par les applaudissements de la foule, Mme Marois a livré un discours énergique, saluant au passage la présence dans la salle de Raymond Archambault, président du PQ, et de Paul Larocque, maire de Bois-des-Filion et «un grand fidèle».
Mme Marois a répété plusieurs fois qu’elle n’avait pas le goût de retourner 30 ans en arrière avec le Parti libéral de Philippe Couillard («N’a‑t‑il pas la même équipe que Jean Charest?»), en plus de mettre en lumière les projets qui lui tiennent à cœur, entre autres, la création d’emplois novateurs, l’électrification des transports, le projet de loi sur les soins en fin de vie et la charte sur la laïcité. «Pas de PQ, pas de charte!» a‑t‑elle lancé.
Également au programme, la langue et la culture. «Nous sommes un peuple de parlants français en Amérique. Je veux que mes enfants et mes petits-enfants puissent continuer d’aller à l’école en français.»
À trois jours du scrutin, Mme Marois s’est affichée elle-même comme une femme forte, déterminée et animée par les convictions de son parti. «Il nous reste un dernier droit. Quelques jours. C’est serré, mais nous allons gagner!»
Pas de super-clinique dans Blainville
Prenant le micro à son tour, la candidate dans la circonscription de Blainville, Gyslaine Desrosiers, a profité du moment pour rassurer ses supporteurs et dire qu’elle était bien au fait des problématiques de la région. «J’ai rencontré les quatre maires de ma circonscription (Blainville, Bois-des-Filion, Lorraine et Sainte-Anne-des-Plaines). Je peux vous dire que j’ai été très bien renseignée et que j’aurai beaucoup de boulot après l’élection», a‑t‑elle indiqué.
Reste que son dossier préféré, a‑t‑elle dit, demeure la santé et qu’à ce chapitre, elle s’engage à développer davantage l’accès au service de la santé. «On ne veut pas de super-clinique et il n’y en aura jamais dans Blainville. L’offre des libéraux est indécente. Je m’engage plutôt à travailler en faveur de l’équité en santé avec l’équipe du PQ», a‑t‑elle tranché.

Martine Desjardins: «Je suis reconnue comme une battante qui mène ses projets à terme, peu importe l’adversité»