«Une grande partie des citoyens de Boisbriand ont été inquiétés par les agissements de certains membres de la communauté juive en cette période de confinement. Au lieu de prendre des mesures pour contrôler la situation et assurer la sécurité de la population, la mairesse a plutôt choisi de fermer les yeux», soutient M. St-Marseille qui reproche à Mme Cordato d’avoir notamment «coupé les canaux de communication», dont la page Facebook de la Ville, à la suite du retour de New York de plusieurs membres de la communauté Tosh.
«La question que chacun doit se poser maintenant est : pourquoi? Pourquoi avoir fait preuve d’un tel laxisme? Pourquoi ne pas avoir répondu aux centaines de messages de citoyens inquiets?», se questionne Aymeric St-Marseille, ajoutant en outre que plusieurs maires du Québec ont interpellé les gouvernements afin de déployer des mesures spéciales pour leur ville, et ce, dit-il, «même si la Sécurité publique a plus de pouvoir que les municipalités en temps de crise».
Une décision de la Santé publique
Depuis le 17 avril, en autant que ses membres respectent les consignes, la communauté juive de Boisbriand a de nouveau le droit de circuler dans les rues et commerces de la ville, une décision «inadmissible», dit Aymeric St-Marseille, qu’aurait dû contester la mairesse de Boisbriand. Cette dernière affirme au contraire communiquer «presque chaque jour» avec la Santé publique depuis l’annonce du confinement de la communauté juive, le 29 mars.
«Les mesures prises, le mouvement des gens infectés, ce sont des décisions qui reviennent et qui appartiennent à la Santé publique», d’insister Marlene Cordato, certaine, à la suite de ses nombreuses discussions avec Dr Éric Goyer, directeur de la Santé publique, que la décision prise le 17 avril de laisse circuler les membres de la communauté Tosh ne met pas la population en danger.
«Dr Goyer, indique Mme Cordato, était convaincu de la décision qu’il prenait de permettre certains mouvements, avec des conditions particulière. La décision a aussi été approuvée par la Direction nationale de Santé publique. Les chiffres sont maintenant connus par municipalité. Depuis la semaine dernière, on voit bien que les chiffres dans la communauté juive n’ont pas bougés».
Marlene Cordato affirme être sur le terrain tous les jours depuis le début de la crise, à régler des dossiers.
«Les gens ne savent pas tout le travail qui est fait. Même si l’hôtel de ville est fermé et qu’on ne parle pas de nous dans les médias nationaux, nous sommes à travailler actuellement. Les gens ne nous voient pas, mais ce n’est pas parce que le travail a ralenti, loin de là !»
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