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Manque à gagner de 10 000 $ pour le comité organisateur

Manque à Gagner De 10 000 $ Pour Le Comité Organisateur

Manque à gagner de 10 000 $ pour le comité organisateur

Publié le 15/10/2018

La vente à la Ville de Boisbriand, en 2017, de l’église Notre-Dame-de-Fatima par le diocèse de Saint-Jérôme fait craindre le pire aux membres du comité organisateur du Panier d’épicerie populaire (PEP) qui se retrouvent ainsi avec un manque à gagner de 10 000 $.

La vente à la Ville de Boisbriand, en 2017, de l’église Notre-Dame-de-Fatima par le diocèse de Saint-Jérôme fait craindre le pire aux membres du comité organisateur du Panier d’épicerie populaire (PEP) qui se retrouvent ainsi avec un manque à gagner de 10 000 $.

L’acquisition par la Ville de Boisbriand de l’église Notre-Dame-de-Fatima coïncide avec la dissolution de la paroisse Notre-Dame-de-la-Paix. Or, cette dernière, par le biais de la Guignolée qu’elle organisait dans le secteur de Boisbriand, remettait chaque année, et ce, depuis 25 ans maintenant, 10 000 $ à l’organisation du PEP, sur un budget total avoisinant les 60 000 $.

Au cours des 24 dernières années, afin de boucler ce budget, les paroisses Sainte-Thérèse-d’Avila, à Sainte-Thérèse, et Sainte-Famille, à Blainville, octroyaient également 10 000 $ chacune au PEP, tandis que les quelque 30 000 $ manquants provenaient de dons d’entreprises et de fidèles donateurs.

Mais les choses ont changé et l’édition 2018 du PEP, la 25e, pourrait bien être la dernière si rien n’est fait puisque, en plus de ne jamais voir la couleur des 10 000 $ de la paroisse Notre-Dame-de-la-Paix, le comité organisateur a aussi appris que le conseil de fabrique de la paroisse Sainte-Famille avait décidé de faire cavalier seul et d’organiser sa propre distribution de paniers de Noël. Voilà un autre 10 000 $ qui s’envole des coffres du PEP.

«C’est très triste. J’espère qu’il va arriver quelque chose de bon!» a commenté Danielle Bilodeau, directrice générale du Centre d’entraide Thérèse-De Blainville et membre du comité organisateur du PEP.

Demandes issues de Boisbriand

Étant donné que, officiellement, la paroisse Notre-Dame-de-la-Paix n’existe plus, les quelque 120 familles de Boisbriand qui bénéficiaient d’un panier de Noël seront dorénavant redirigées vers la paroisse Sainte-Thérèse-d’Avila, où l’abbé André Couture a déjà confirmé qu’il enverrait les 10 000 $ habituels. Le PEP se retrouve donc avec 10 000 $ en moins pour aider ces 120 familles.

«Le message que nous recevons, d’ajouter Mme Bilodeau, est que cette année, nous allons faire des paniers de Noël que pour les gens de la paroisse Sainte-Thérèse-d’Avila. 10 000 $ pour tout ce monde-là, je ne vois pas comment nous allons y arriver!»

Le Centre d’entraide Le Relais de Boisbriand organise une guignolée. Peut-être pourrait-il contribuer financièrement au PEP?

Statistiques éloquentes

En 2017, 603 ménages, soit 1 205 personnes, de Sainte-Thérèse, Blainville et Boisbriand ont bénéficié du PEP. Ils ont reçu un panier de Noël d’une valeur variant entre 85 $ et 211 $, dépendamment de l’importance de la maisonnée.

«L’année dernière, nous avons remis pour une valeur estimée de 38 046 $ de denrées et pour 23 135 $ de bons d’achat. C’est un travail remarquable qui a été fait. Mais tout ça part du budget!» d’indiquer Danielle Bilodeau qui ne peut imaginer voir disparaître cette activité destinée aux familles, couples et personnes seules moins nanties de la région.

«Les gens sont respectés dans leurs demandes. À l’intérieur du chalet du parc Ducharme de Sainte-Thérèse, que nous transformons en épicerie pendant quelques jours à l’approche de Noël, ils peuvent prendre les denrées dont ils ont besoin ou se gâter s’ils le désirent. Quand tu reçois un panier tout fait, il y a des choses que tu n’aimes pas. Avec le PEP, cela n’arrive pas!»