«Nous prenons acte», de répondre laconiquement le maire Ramez Ayoub, qui se donne quelques semaines pour revoir l’ensemble des travaux inclus dans cet investissement de 4 337 000 $.
En homogénéité avec l’ensemble de la ville, on devait couper, sur Grande-Côte, les poteaux de Bell et enfouir ses câbles avec ceux de Vidéotron et Telus ainsi que les fils d’Hydro-Québec, ce qui gonfle évidemment la facture et semble avoir irrité les citoyens qui s’opposaient formellement à la dépense dans sa forme actuelle.
Il faut aussi souligner que cette desserte concerne le développement de la résidence pour personnes âgées du domaine Garth.
«Il ne faut pas oublier que la sécurité des gens est au cœur du projet de réfection de la Grande-Côte», de résumer le maire, qui entend identifier les irritants avant de réévaluer le projet.
Sans aucunement contester la parole citoyenne qui s’est exprimée par voie démocratique, tenait-il à préciser, Ramez Ayoub s’interrogeait à savoir si une certaine désinformation n’avait pas agi, pour conclure qu’il fallait assurément mieux communiquer l’ensemble du projet aux gens.
Y aura-t-il soirée d’information à la suite de cette réévaluation? C’est dans l’éventail des possibilités, mais chose certaine, le conseil municipal doit repenser son projet en lien avec le ministère des Transports et en refaire la pédagogie, puisqu’un scrutin référendaire ne semblait pas intéresser le magistrat, tandis que les réfections demeurent une nécessité pour les résidants, actuels et futurs.