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Photo Christian Asselin

Les maires et mairesses des sept villes de la MRC ont signé l’entente de collaboration en lien avec l’insalubrité morbide. Les services de police, d’incendie, et bien sûr le CISSS sont impliqués.

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Photo Christian Asselin

Dre Marie-Claude Lacombe

L’insalubrité morbide est bien présente dans la région

Publié le 21/11/2019

Les maires des sept villes de la MRC de Thérèse-De Blainville accompagnés des signataires désignés de la Régie intermunicipale de police de Thérèse-De Blainville (RIPTB), de la Coopérative Aide chez soi et du CISSS des Laurentides ont signé, le 6 novembre, l’Entente de collaboration entre les organismes offrant des services aux personnes vivant dans des conditions d’insalubrité morbide de la MRC de Thérèse-De Blainville.

Depuis 2012 qu’un comité de travail se penche sur les troubles d’accumulation et d’encombrement que vivent certains citoyens de la région. Comme l’a expliqué Dre Marie-Claude Lacombe, quatre villes ainsi que la RIPTB, le CSSS de Thérèse-De Blainville et l’Agence de la santé et des services sociaux des Laurentides participaient, à l’époque, à cette analyse. Depuis, toutes les villes de la MRC ont rejoint le mouvement.

«On ne parle pas ici juste d’un propriétaire ou d’un locataire qui ne s’occupe pas de son logement, de dire Dre Lacombe. Ces gens qui accumulent de façon maladive ont un problème de santé mentale, ce qui en fait en sorte qu’ils ont besoin de plusieurs intervenants pour travailler sur la question.»

Un besoin

Cette entente vient donc répondre à un besoin des villes et des différentes organisations, telles que les services sociaux et de santé, les services de police, les services d’incendie et les services d’urbanisme, de travailler ensemble pour offrir des services et du soutien aux personnes vivant avec un trouble d’accumulation et d’encombrement.

«L’objectif visé est d’amener le patient à vivre dans des conditions acceptables, à la fois pour lui, mais également pour les autorités. C’est une question de sécurité!» , d’ajouter Dre Lacombe avant de préciser avoir déjà visité des logements qui n’avaient plus de cuisine fonctionnelle, de salon ou de chambres à coucher tellement ils étaient encombrés.

«C’est de leur donner un peu de mieux-vivre, de les rendre moins vulnérables. Entrer dans le logement et tout sortir, comme on voit dans les films, ça ne fonctionne pas. Ça ne fait qu’augmenter l’anxiété et ils se remettent à accumuler, car on n’a pas réglé le problème.»

Lors de la signature officielle, les personnes présentent ont assisté à la projection d’une vidéo élaborée par le comité de partenaires, avec le soutien de TVBL, visant à mieux faire connaître l’entente et le trouble aux intervenants des différentes organisations du territoire, mais aussi à la population. Les partenaires de l’entente travaillent à un plan de diffusion de la vidéo au cours des prochaines semaines et des prochains mois.

En moyenne, à Sainte-Thérèse, une quinzaine de cas sont identifiés chaque année. Ceux et celles qui connaissent des accumulateurs compulsifs sont priés de communiquer avec le CISSS ou la RIPTB.