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« L’ingérence, ça suffit! » – Louise Chabot

Louise Chabot est candidate du Bloc Québécois dans la circonscription de Thérèse-De Blainville.

« L’ingérence, ça suffit! » – Louise Chabot

Publié le 14/09/2021

La candidate du Bloc Québécois dans Thérèse-De Blainville, Louise Chabot, tient à rappeler le rôle de son parti lorsqu’il est question de faire respecter les compétences du Québec par Ottawa. Alors que la campagne électorale entre dans le dernier droit, la candidate relève que de nombreuses propositions faites par les partis fédéraux portent sur des domaines de juridiction du Québec.

La santé, une compétence exclusive au Québec

Avec la pandémie, les enjeux relevant du domaine de la santé ont été nombreux à être discutés au cours des dernières semaines. Normes nationales dans les CHSLD, salaire des préposées aux bénéficiaires, embauche de médecins, la liste est longue. « La santé est un sujet fort qui touche directement les gens, alors on multiplie les propositions. Pourtant, les partis fédéraux n’ont qu’une seule chose à annoncer : quand est-ce qu’ils vont augmenter les transferts en santé et de combien. Le gouvernement fédéral s’est désengagé au fil des années et il ne finance plus que 22 % des dépenses en santé. Le Bloc Québécois réclame que ce soit rehaussé à 35 %, ce que demandent unanimement le Québec et les provinces. L’expertise en santé n’est pas au fédéral, qui n’a aucune expérience en la matière.  En quoi serait-il justifié de venir nous dire quoi faire et comment le faire? Le fédéral n’a pas à se mêler de ce qui relève du Québec », de déclarer Mme Chabot.

Langue et laïcité

En matière de langue, la candidate rappelle que le Parti libéral du Canada fait davantage la promotion du bilinguisme que du français. « La loi sur les langues officielles fait la promotion du bilinguisme avec les résultats catastrophiques que l’on connaît : d’année en année, le commissaire aux langues officielles rapporte des problèmes importants dans les services fédéraux, tant pour les citoyens que pour les fonctionnaires. On apprenait le printemps dernier que plus de 40 % des fonctionnaires fédéraux francophones avaient un malaise à s’exprimer en français. C’est inacceptable! La pandémie a aussi servi de prétexte à mettre encore plus le français de côté dans les institutions fédérales. Le Québec est le mieux placé pour défendre et promouvoir la langue française et on doit lui laisser toute la latitude pour le faire, entre autres par l’application de la loi 101 aux entreprises de juridiction fédérale », d’affirmer Mme Chabot.

Elle ajoute que les Québécois peuvent aussi compter sur le Bloc pour défendre les consensus de l’Assemblée nationale en matière de laïcité. « La loi sur la laïcité de l’État relève du gouvernement du Québec. Ottawa n’a pas à se mêler de nos choix en la contestant ou finançant des organismes qui vont la contester. Justin Trudeau n’a jamais voulu prendre d’engagement à cet égard, mais quoiqu’il arrive, nous serons là pour défendre les choix de société du Québec, ses valeurs, sa culture et sa langue », de conclure Mme Chabot.