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Les Rayons d’espoir de la Fondation autisme Laurentides

La remise du chèque avait lieu devant la Maison de répit Nicola & Albert Lévy, à Blainville. Au premier plan : Monique Jetté, présidente du Club Lions de Saint-Jérôme, et Pierrette Aubin. Derrière : Natacha Dufresne et Guy Frigon. Au montant initial de 800 $ s’est ajouté une autre portion de 150 $, toujours générée par la vente des gâteaux aux fruits. (Photo Claude Desjardins)

Les Rayons d’espoir de la Fondation autisme Laurentides

Publié le 18/12/2020

Dans le cadre de sa campagne Rayons d’espoir, la Fondation autisme Laurentides a reçu un coup de pouce de 950 $, la semaine dernière, grâce à la contribution du Club Lions de Saint-Jérôme et de la présidente du défunt Club Lions de Blainville, Pierrette Aubin.

Cette somme provient directement de la vente annuelle des gâteaux aux fruits de l’organisme, le club jérômien et sa présidente, Monique Jetté, ayant reçu l’aide de Mme Aubin, qui a dû mettre un terme aux activités du club blainvillois, l’été dernier, faute de relève et parce qu’elle doit désormais prendre soin de son époux frappé par la maladie.

Tout seuls… et épuisés

Jeudi dernier, elles se sont rendues à la Maison de répit Nicola & Albert Lévy, à Blainville, où les attendait la présidente de la Fondation autisme Laurentides, Natacha Dufresne, heureuse d’accepter ce don, d’autant plus que l’organisme qu’elle préside n’a pas été en mesure de tenir ses activités habituelles de financement. On parle d’un manque à gagner de 150 000 $ à 170 000 $.

 «La campagne actuelle sert à financer les services de répit. Le confinement, c’est difficile pour tout le monde, mais quand on a un jeune autiste, ça l’est doublement», indiquait Mme Dufresne, laquelle précisait du même souffle que les familles, par exemple, ne peuvent plus bénéficier l’aide des grands-parents, en raison des mesures sanitaires imposées par la santé publique.

Pour la même raison, la Maison de l’autisme ne peut plus offrir des fins de semaines entières de répit aux parents qui ont un enfant atteint du TSA (trouble du spectre de l’autisme), auxquels on propose de choisir désormais entre le samedi ou le dimanche. La Maison, qui offre différents services, sept jours sur sept, manque par ailleurs de main-d’œuvre bénévole. «On est tout seul. L’épuisement nous gagne», soupire Mme Dufresne, elle-même parent d’un enfant autiste.

Entrepreneur recherché

La Fondation poursuit également son grand projet d’établir un Centre de l’autisme (seul établissement du genre au Québec), dont la construction, qui devait commencer le printemps dernier, a été repoussée d’une année. Il s’agira, en fait, de doubler la superficie de l’actuelle Maison de répit Nicola & Albert Lévy, située au 1084, rue de la Mairie, à Blainville, de manière à accroître l’offre aux familles des enfants autistes, de même que les services de jours aux adultes qui ne sont plus scolarisés. On pourra également y accueillir les familles qui viennent de recevoir un diagnostic, tenir des cafés-causerie et des ateliers de développement d’habiletés sociales, notamment.

La Ville de Blainville, représentée par le conseiller Guy Frigon, qui siège par ailleurs au c.a. de la Fondation, a offert un terrain qui permettra d’aménager un stationnement à l’arrière de ce bâtiment qui représente un investissement d’un million de dollars.

«On est à compléter notre montage financier. Notre plus grand défi, actuellement, c’est de trouver un entrepreneur. S’il y en a un qui est sensible à notre mission, je l’invite à nous appeler», de dire la présidente.

Par ailleurs, si vous souhaitez contribuer personnellement à cette même mission, vous pouvez faire un don en ligne, au [www.fondationautismelaurentides.org].