logo journal nord-info
icon journal
featuredImage

Photo Nicolas T. Parent

Nous reconnaissons les représentants d’organismes locaux présents à la rencontre, en compagnie, entre autres, du député et ministre provincial Benoit Charette. La présidente du Collectif communautaire de Deux-Montagnes et Mirabel-Sud, Marie-Claude Renaud, était aussi de la rencontre.

GalleryImage1

Photo Nicolas T. Parent

Les élus et représentants politiques et communautaires étaient conviés à la visite des installations du Grenier populaire de Saint-Eustache, en marge de la discussion.

Les organismes demandent un engagement gouvernemental

Publié le 01/02/2020

Le Collectif communautaire de Deux-Montagnes et Mirabel-Sud, un regroupement de 16 organismes membres de différents horizons, conviait les députés locaux à une rencontre afin de parler entre autres de financement. Le tout se tenait le vendredi 17 janvier, aux locaux du Grenier populaire situé sur la rue Saint-Laurent, à Saint-Eustache.

En marge d’une visite des lieux, le ministre et député provincial de Deux-Montagnes, Benoit Charette, et deux attachés politiques étaient conviés à la discussion avec une poignée de représentants d’organismes communautaires de la région.

«Nous avons différents exercices à faire dans le cadre de la campagne “Engagez-vous pour le communautaire”, explique Marie-Claude Renaud, présidente du Collectif. L’un de ces exercices est de rencontrer nos élus afin de leur partager notre réalité et nos revendications.»

Chaque personne s’est présentée brièvement, pour ensuite parler de la mission de l’organisme qu’elle représentait à la table. L’un des deux attachés politiques était d’ailleurs présent au nom de la députée provinciale de Mirabel, Sylvie D’Amours.

Un appel à l’investissement

Plusieurs sujets sont ressortis lors des discussions, dont deux très importants, soit la pénurie de main-d’œuvre et le financement des organismes locaux.

En ce sens, malgré des gains importants au cours des dernières années, la campagne «Engagez-vous pour le communautaire» demeure d’actualité pour la poursuite des revendications du milieu. «La principale est l’augmentation du financement à la mission à un niveau suffisant et l’indexation annuelle des subventions selon la hausse des coûts de fonctionnement» , expose Mme Renaud.

On explique que, pour la région des Laurentides seulement, l’écart entre ce que les groupes reçoivent et leur budget de base reconnu est de 11 M$. À l’échelle nationale, l’écart s’élève à 460 M$.

«Cet écart demeure inchangé, car bien que nous ayons eu de nouvelles sommes au cours des trois dernières années, de nouveaux groupes ont été admis au Programme de subvention des organismes communautaires (PSOC).»

«Pour nous, lance la présidente du regroupement, il est crucial de garder notre autonomie et le caractère singulier de nos missions en ayant un financement adéquat au PSOC. Nos membres peuvent aussi compter sur le Regroupement des organismes communautaires des Laurentides, le ROCL, pour défendre leurs intérêts.»

Des travaux entre le ROCL et le Centre intégré en santé et services sociaux (CISSS) des Laurentides sont présentement en cours. Ceux-ci visent une mise à jour du cadre régional d’application du PSOC qui date de 2010 et qui arrive à échéance cette année. Une révision des budgets de base requis pour chaque type d’organisme sera faite.

Des avancées malgré tout

Il est cependant important de mentionner que l’actuel gouvernement du Québec a investi 115,7 M$, à ce jour, pour les organismes communautaires québécois.

«Ces gains ont été obtenus grâce à notre travail collectif de mobilisation, de représentation, de visibilité et d’éducation populaire, tant au sein de la campagne “Engagez-vous pour le communautaire” que dans les mobilisations sectorielles.»

Or, suite à cette rencontre somme toute fructueuse avec le député et les représentants provinciaux, le Collectif demande au gouvernement de prendre un engagement clair face aux investissements qui seront faits au cours des prochaines années afin de réduire l’écart de financement entre les besoins de base reconnus et les subventions accordées par le PSOC.