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Les Libéraux lancent l’opération Solidarité Rive-Nord

(Photo Michel Chartrand) De passage au local électoral du candidat libéral Robert Frégeau, à Blainville, le député Denis Coderre est venu rappeler l’importance du vote du 2 mai prochain.

Les Libéraux lancent l’opération Solidarité Rive-Nord

Publié le 22/04/2011

Déterminés à prouver aux électeurs québécois que le Québec peut faire une différence lors de l’élection du 2 mai prochain, les candidats libéraux de la Rive-Nord ont choisi d’unir leur force et d’uniformiser leur message: il faut se débarrasser de Stephen Harper.

Comment? En élisant un gouvernement libéral progressiste et responsable. «On a la chance de faire une différence comme jamais. L’enjeu de la campagne est très clair. Il faut se débarrasser des conservateurs pour que les intérêts et les priorités des familles soient défendus par un gouvernement qui respecte leurs valeurs», a soutenu le candidat libéral dans Terrebonne-Blainville, Robert Frégeau. Selon lui, le vote libéral demeure le moyen le plus efficace de renvoyer les conservateurs sur les bancs de l’opposition et mettre  l’emphase sur les besoins des familles trop longtemps ignorées par Harper. «Il est temps pour le Québec de reprendre sa place dans l’espace fédéral», a-t-il illustré.

Le vendredi 15 avril, les candidats John McCallum et Martin Cauchon, deux ex-ministres, sont venus rencontrer les militants libéraux de la Rive-Nord pour discuter des enjeux de la campagne, une sorte d’opération Solidarité Rive-Nord à laquelle plusieurs candidats libéraux de la région ont pris part.

Mardi dernier, c’était au tour du député Denis Coderre de s’arrêter à Blainville, le temps d’appuyer Robert Frégeau dans sa campagne. «Ça fait 25 ans que je suis en politique et j’en suis à ma 9e élection. Celle du 2 mai est à mon avis l’une des plus importantes puisqu’il s’agit d’un choix de société. En ce moment, nous faisons face à un gouvernement qui croit que Les Pierrafeu c’est un documentaire et qu’investir dans la construction d’un nouveau pont Champlain représente un détournement d’argent des régions», a-t-il débuté, donnant le ton au reste de la rencontre: une longue liste des mauvais coups du gouvernement Harper, à commencer par la position actuelle du Canada sur l’échiquier mondial.

«Dans le temps de Jean Chrétien, mon père politique, le Canada avait une crédibilité. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas et le gouvernement actuel fait partie du problème. Ma conception du parlement, ce n’est pas un Duceppe qui parle ou un Harper qui ment», a-t-il clamé.

Un seul choix: le Parti Libéral

Au-delà des mauvais coups du gouvernement Harper – non obtention d’un siège pour le Canada au Conseil de sécurité des Nations unies, refus de M. Harper de dévoiler les coûts précis reliés à son programme de lutte contre la criminalité, l’achat des F-35 et l’exonération d’impôts aux entreprises – M. Coderre a aussi remis en doute la pertinence du Bloc Québécois. «Quand tu fêtes les 20 ans d’un parti temporaire, il y a un problème. Le Bloc demande aux Québécois de l’aider à empêcher l’élection d’un gouvernement conservateur majoritaire. Dois-je rappeler à M. Duceppe que le gouvernement était minoritaire et qu’il l’a fait tomber? Pour nous, la question n’est pas de savoir s’il sera majoritaire ou pas, il faut s’en débarrasser, point», a-t-il martelé.

Quant au principal intéressé, M. Frégeau, il a réitéré son engagement auprès des trois municipalités de la circonscription, à savoir Terrebonne, Blainville et Sainte-Anne-des-Plaines. «Soyez assurés que les maires de ces trois municipalités feront partie de mes auditeurs assidus», a-t-il conclu.