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«Les gestes de Robert Poirier ne pouvaient pas demeurer impunis» _Marlene Cordato

Robert Poirier a été maire de Boisbriand entre 1998 et 2005.

«Les gestes de Robert Poirier ne pouvaient pas demeurer impunis» _Marlene Cordato

Publié le 01/11/2018

La mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato, est satisfaite de la décision de la Cour d’appel de maintenir les sentences d’emprisonnement ferme de 18 mois imposées à l’ex-maire Robert Poirier et à France Michaud, de la firme d’ingénierie Roche, à la suite des fraudes, complots et abus de confiance commis à l’endroit des citoyens de la ville.

«Frauder, comploter et abuser de la confiance des citoyens à titre d’élu sont des crimes très graves, inacceptables! Être un élu octroie d’importantes responsabilités et pouvoirs, mais constitue également un privilège qui vient avec des obligations élémentaires d’honnêteté et d’imputabilité», a expliqué la mairesse Cordato.

Les stratagèmes utilisés par l’ex-maire Robert Poirier, en poste de 1998 à 2005, ont coûté des millions à la Ville et aux citoyens dans l’attribution de contrats à des firmes collusionnaires.

«Je pense que la décision de la Cour d’appel de maintenir la sentence d’emprisonnement de M. Poirier satisfera les citoyens. Ses gestes ne pouvaient pas demeurer impunis», a déclaré la mairesse.

Madame Cordato est à l’origine des dénonciations qui ont mené aux nombreuses accusations et condamnations dans différents procès contre huit personnes, dont deux anciens maires, dans le cadre de l’opération Marteau, menée par l’Unité permanente anticorruption (UPAC).

Depuis, la Ville a entrepris des procédures pour récupérer une partie des sommes volées aux contribuables par des stratagèmes savamment orchestrés pour tromper l’administration municipale.