Les Communicateurs de la Rive-Nord fêtent leur 900e rencontre, le 25 octobre au matin, en conviant membres, curieux et nouveaux venus à une activité spéciale sous la thématique «Cascade d’improvisations originales» , à leurs locaux situés sur le chemin du Ravin, à Sainte-Thérèse. 
Jean Bourque est un habitué du club, ayant de l’expérience en tant que conférencier dans le domaine de l’éducation depuis des années. Aujourd’hui retraité, il explique la mission des Communicateurs. Ces derniers servent une clientèle s’étalant de Saint-Sauveur jusqu’à l’extrémité sud des Basses-Laurentides. L’équipe de M. Bourque pose pied à Sainte-Thérèse depuis près de 20 ans. 
«Habituellement, dans nos rencontres ordinaires, il y a deux ou trois discours, des évaluations faites par les pairs, il y a une partie humour et un toast. Pour notre rencontre spéciale, le 25 octobre, nous faisons uniquement des improvisations» , explique-t-il, en entrevue aux bureaux du journal. 
«Dans le monde des affaires ou dans la vie en général, nous sommes obligés de prendre la parole et d’improviser. Notre groupe sert à former et aider les gens à développer différentes stratégies pour y arriver. Nos membres peuvent être des travailleurs autonomes ou des gens d’affaires. Le club s’adresse néanmoins à toute personne qui souhaite améliorer ou garder ses habiletés à prendre la parole en public. Pour y arriver, nous avons des volets de formation pour la prise de parole et le développement du leadership.» 
<h3>Une matinée spéciale</h3>
Pour l’occasion, les membres et les intéressés sont invités à se joindre aux Communicateurs au 2, chemin du Ravin, à Sainte-Thérèse. La rencontre est prévue à 7 h 30, se terminant à 9 h, le mercredi matin.
À l’horaire, Martin Denis, orateur et improvisateur invité, présentera une capsule éducative d’une quinzaine de minutes sur «l’art d’improviser» . Ensuite, toutes les personnes désirant relever le défi pourront faire une improvisation devant leurs pairs. Une évaluation de la performance suivra. «Nous avons une approche basée sur le respect de l’autre. Nous apprenons entre nous et nous avons beaucoup de plaisir à travailler ensemble. Nous pouvons comparer notre approche à un sandwich. Nous évaluons selon les points forts de la personne, on ajoute deux ou trois suggestions et on finit par un coup de cœur ou un résumé général. On appelle ça des évaluations et non des critiques» , d’assurer M. Bourque. 
D’ailleurs, on promet une atmosphère plaisante. «Nous avons tellement de plaisir ensemble. Une fois, j’ai calculé le nombre de rires, lors d’une rencontre. Il y en avait! Personnellement, je le fais par plaisir, comme un musicien qui souhaite s’améliorer et préserver ses habiletés.» 
Pour réserver sa place à l’événement matinal, il suffit de contacter Jean Bourque au 450 508-3385, ou par courriel au <a href="mailto:jeanbourque06@gmail.com" title="Écrire à jeanbourque06@gmail.com">jeanbourque06@gmail.com</a>.
Pour plus d’informations concernant les Communicateurs de la Rive-Nord, il suffit de visiter le [<a href="https://www.lescommunicateursdelarivenord.com/" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">https://www.lescommunicateursdelarivenord.com/</a>] et le [<a href="https://www.facebook.com/communicateursdelarivenord/" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">https://www.facebook.com/communicateursdelarivenord/</a>].

Les Communicateurs se lancent dans une cascade d’improvisations

Une quarantaine de policiers de la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville (RIPTB), furieux d’être sans convention collective depuis le 1er janvier 2016, ont bruyamment exprimé leur mécontentement, mercredi, en participant à une manifestation.
Partis du poste de police du boulevard Ducharme, à Sainte-Thérèse, les policiers, pancartes à la main, ont ensuite emprunté Côte-Saint-Louis, puis la rue de l’Église, pour finalement atteindre l’hôtel de ville de Sainte-Thérèse où se tenait une assemblée du conseil des maires de la MRC.
Une entente de principe avait pourtant été conclue entre les parties, en juillet dernier, au terme de 14 séances de négociations, ce qui laissait présager que le conflit qui oppose la RIPTB et la Fraternité des policiers et policières était sur le point de se régler. Toutefois, en assemblée générale, le 11 septembre, cette entente de principe a été rejetée à 83 % par les syndiqués.
Accompagné des membres de l’exécutif, François Boies, président du syndicat, a été autorisé, mercredi, à pénétrer à l’intérieur de l’hôtel de ville pour adresser ses questions aux maires présents, dont Sylvie Surprenant, mairesse de Sainte-Thérèse et présidente du conseil d’administration de la RIPTB. Au terme de cette rencontre, c’est sur un ton pessimiste qu’il a répondu à nos questions.
«Est-ce que j’ai espoir qu’on règle la négociation? Non, je doute. Je ne suis pas satisfait des réponses obtenues» , a mentionné M. Boies, précisant que «le rattrapage salarial» est au cœur des demandes de la Fraternité des policiers et policières.
«Nous sommes parmi les policiers les moins payés de la couronne nord, mais aussi du Québec. On ne demande pas d’être les mieux payés, ce n’est pas ça. Ce qu’on veut, c’est un rattrapage salarial.» 
Le sous-effectif de policiers lors d’absences, la surcharge de travail, et les «quotas de tickets» qui leur sont imposés sont d’autres facteurs qui ont poussé les policiers à sortir dans la rue.
«Il faut ravoir notre pouvoir discrétionnaire et nous permettre d’user de notre gros bon sens, parce que là, nous sommes des machines à tickets!» a ajouté François Boies.
«Nos relations de travail sont les pires que nous ayons connues depuis la création de la Régie, a renchéri Richard Jutras, vice-président de la Fraternité. Nos policiers sont en colère [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://…" target="_blank" rel="noopener">http://…</a>] et demandent à être traités avec respect par l’employeur!» 
<h3>Position de la partie patronale</h3>
Du côté de la partie patronale, Sylvie Surprenant a été claire: le conseil d’administration de la Régie souhaite éviter l’arbitrage et conclure une entente négociée avec la Fraternité des policiers de la RIPTB. Toutefois, dit-elle, pour y arriver, «cela prend la volonté des deux parties» .
«Nous avons toujours maintenu la main tendue, a-t-elle mentionné lorsque questionnée à ce sujet par l’exécutif de la Fraternité. Notre objectif, a-t-elle poursuivi, est d’en arriver à une entente gagnant-gagnant, en respectant la capacité de payer des citoyens.» 
Luc Larocque, directeur adjoint à la RIPTB, abonde dans le même sens.
«Les canaux de communication depuis l’échéance de la convention collective ont toujours été ouverts, a-t-il mentionné. La preuve en est que depuis ce temps, il y a eu 14 rencontres de négociations dans le but d’en arriver à une entente. Nous en sommes d’ailleurs arrivés à une entente de principe qui était satisfaisante pour les deux parties, entente qui a ensuite été rejetée par les membres.» 
Les deux parties se rencontraient de nouveau à la fin de la semaine. Au moment d’aller sous presse, nous n’avions pas encore été informés des conclusions de cette rencontre.
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«Nous sommes des machines à tickets!», dit le président du syndicat

Lorsqu’il se promène sur le territoire de Boisbriand et qu’il aperçoit les pancartes installées à différents endroits par la mairesse actuelle, <a href="http://Marlene Cordato" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" rel="noopener">http://Marlene Cordato</a>, Denis Hébert se questionne sur la véracité des énoncés qui s’y retrouvent. 
Sur l’une d’elle, on peut lire: «Encore plus de loisirs gratuits: Piscine intérieure = 0 $; Parc du Domaine-Vert: 0 $» . Cet énoncé a fait sursauter Denis Hébert, conseiller municipal à Boisbriand de 2009 à 2017, dont six ans et demi au sein de l’équipe de Mme Cordato. La dernière année et demie, c’est comme conseiller indépendant qu’il l’a passée. 
«C’est de la désinformation, un manque d’intégrité du côté de l’administration actuelle. La piscine intérieure, c’est un contrat de gré à gré de 1,25 million dollars que Boisbriand a signé avec Saint-Eustache. Qui paie cette somme? Ce sont les citoyens! Faire croire des choses, ça manque de transparence. Tu ne peux pas te permettre, quand tu es maire d’une ville, d’écrire des choses comme celles-là!» soutient Denis Hébert qui a aussi été surpris de lire sur une pancarte: «Une équipe à votre écoute: Dix consultations publiques, plus de 1 550 participants» .
«Je m’excuse, mais j’y étais à ces consultations et à chaque fois, il n’y avait pas plus de 35 personnes, dont une vingtaine qui étaient toujours les mêmes. Elle [<a href="http://Marlene Cordato" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" rel="noopener">http://Marlene Cordato</a>] doit compter là-dedans les gens qui se sont présentés à l’activité Dessine-moi un parc, récemment.» 
Les «400 nouveaux logements pour les aînés» dont se targue l’administration Cordato «n’ont rien à voir avec la Ville» , de dire Denis Hébert. Quant aux «investissements de 18 M$ qui ont permis de revitaliser 33 rues» , qu’on peut aussi lire sur l’une des pancartes électorales de l’Équipe Cordato, «c’est aussi de la désinformation» , d’ajouter M. Hébert qui prétend plutôt que cette somme vient d’un montant reçu pour la taxe sur l’essence «qui doit servir à arranger les rues!» . 
<h3>Mis de côté</h3>
Le fait que Denis Hébert soumette sa candidature à la mairie en vue du scrutin du 5 novembre, au lieu de se représenter comme conseiller dans le district 6, a par ailleurs rendu la tâche facile à Karine Laramée du Ralliement des citoyens de Boisbriand (l’équipe de <a href="http://Marlene Cordato" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" rel="noopener">http://Marlene Cordato</a>) qui a été élue sans opposition dans ce district. Celle-ci a été assermentée le 10 octobre. 
La journée même, en fin d’après-midi, Denis Hébert recevait un appel du directeur général de la Ville de Boisbriand, le sommant de remettre sur-le-champ son ordinateur portable, sa carte lui donnant accès à l’hôtel de ville et son billet pour la Soirée d’huîtres Soddarid, événement auquel il devait assister, le vendredi suivant. 
«Je lui ai demandé si c’était une blague, en lui répondant que j’étais conseiller municipal jusqu’au 5 novembre, ce qu’il a réfuté. Il m’a dit que j’étais destitué de mon poste et que je ne faisais plus partie du conseil municipal.» 
Denis Hébert a entrepris des démarches auprès du Directeur général des élections afin de savoir si cette façon de faire est dans les règles. Il a remis les effets demandés et s’est présenté chez Karine Laramée pour lui remettre le billet «et lui souhaiter la meilleure des chances» . 
«Elle était mal à l’aise, relate M. Hébert, mais je lui ai dit de faire honneur à la confiance que les gens lui remettaient entre les mains et de leur prouver qu’ils auraient fait un bon choix en votant pour elle, s’ils en avaient eu l’occasion. Et j’ai ajouté que j’espérais qu’on allait travailler ensemble bientôt.»