logo journal nord-info
icon journal
Les blogueuses La deMOIs’aile reprennent la plume

Marie-Ève D’Amours, fondatrice de La deMOIs’aile, Isabelle Marineau, enseignante et coordonnatrice du projet à l’école secondaire de Mirabel, et Pénélope Poirier, intervenante jeunesse au CJE Mirabel.

Les blogueuses La deMOIs’aile reprennent la plume

Publié le 11/12/2020

Le projet La deMOIs'aile est de retour pour une troisième année à l'école secondaire de Mirabel, au grand bonheur des élèves de secondaire 3 à 5 à qui est donnée la chance de vivre l'expérience «blogueuse».

Dès le 11 décembre, il sera possible de lire sur la plateforme Web [lademoisaile.ca] les textes écrits par les 15 participantes de cette année. En ces temps de pandémie, il s’agit pour elles d’une occasion unique de parler de ce qu’elles vivent, de ce qui les anime et de s’exprimer à travers l’écriture.

Comme l’explique l’instigatrice du projet, Marie-Ève D’Amours, La deMOIs’aile a cette particularité d’être directement connectée à la réalité et aux préoccupations des adolescentes d’aujourd’hui. Certaines choisiront de parler de ce qu’elles ressentent, d’autres d’une cause qui leur tient à coeur. Le choix du sujet n’est pas imposé et est personnel à chacune. Dans certains cas, la discussion pourra même se poursuivre en classe.

«Les jeunes ont beaucoup besoin de ça présentement, d’évacuer, de parler», souligne Mme D’Amours.

La plateforme de blog La deMOIs’aile existe depuis 2017 et rassemble, à ce jour, plus de 700 textes. Comme elle est étroitement liée aux émotions et au vécu des adolescentes, il est important que des membres du personnel s’impliquent, dans un esprit préventif. À l’école secondaire de Mirabel, les participantes bénéficient du soutien d’Isabelle Marineau, enseignante, de Pénélope Poirier, intervenante jeunesse au CJE Mirabel, ainsi que de Marie-Ève D’Amours qui demeure toujours engagée auprès des élèves.

Cette année, cinq écoles des Laurentides sont inscrites au projet et d’autres pourraient s’ajouter. La fondatrice se réjouit de cette participation, elle qui, pandémie oblige, a dû ajuster son concept afin de respecter les bulles-classes, ainsi que l’alternance de l’enseignement présentiel et virtuel. Lancement par vidéo, capsules Web, rencontre à l’auditorium, tout a été mis en place afin d’offrir la même qualité d’encadrement aux participantes. Des masques avec le logo La DeMOIs’aile ont même été créés afin d’encourager le sentiment d’appartenance au projet.

«Chaque fois que je marche dans un corridor d’école, je remercie la vie. J’ai un travail qui fait du sens, aujourd’hui encore plus», témoigne cette dernière.