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Les agents de la paix sont préparés et bien présents

Les Agents De La Paix Sont Préparés Et Bien Présents

Les agents de la paix sont préparés et bien présents

Publié le 19/10/2018

Alors qu’il est maintenant permis de consommer du cannabis de manière récréative au Canada, la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville (RIPTB) se dit prête et assure qu’elle déploie tous les efforts nécessaires, et ce, depuis longtemps, afin de sensibiliser les membres de la communauté face à l’usage de cette drogue, mais également de tout type de substances ayant pour effet d’affaiblir les facultés.

Alors qu’il est maintenant permis de consommer du cannabis de manière récréative au Canada, la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville (RIPTB) se dit prête et assure qu’elle déploie tous les efforts nécessaires, et ce, depuis longtemps, afin de sensibiliser les membres de la communauté face à l’usage de cette drogue, mais également de tout type de substances ayant pour effet d’affaiblir les facultés.

«Nous comptons, dans nos rangs, une unité responsable de la prévention et des relations avec la communauté, et depuis plusieurs années, nous travaillons sur la thématique reliée à la conduite avec les facultés affaiblies, que ce soit par l’alcool ou les drogues. Nous ne visons pas seulement le cannabis dans nos interventions diverses, mais toute substance psychoactive. À ceci s’ajoute la fatigue et les médicaments par exemple» , mentionne le porte-parole de la RIPTB, Martin Charron.

Plusieurs moyens sont déjà pris par le service de police, que ce soit les barrages routiers ou des représentations dans les institutions scolaires visant à sensibiliser la jeunesse face à la consommation de substance ayant des conséquences sur le système nerveux central; y compris le cannabis.

«Nous sommes à l’affût, présents, toujours partenaires en prévention et en sensibilisation» , ajoute Martin Charron.

«La RIPTB a d’ailleurs participé à une table de prévention en toxicomanie avec le CISSS et plusieurs organismes communautaires du milieu afin d’orienter les priorités, les actions à prendre. Ce n’est pas un phénomène nouveau. Nous travaillons toujours avec les divers partenaires du milieu, avec la population.»

Une formation de base

«L’ensemble de nos policiers ont été formés, et ce, rapidement, dans les délais prescrits. Ils ont tous suivi une formation de base de quelques heures concernant le cannabis, délivré par l’École nationale de police du Québec» , d’assurer l’agent de la paix.

Ce cours, que les policiers peuvent suivre sur ordinateur, se nomme «Introduction aux dispositions législatives sur le cannabis» .

Sur le site de l’ENPQ, on peut lire qu’il s’agit bien d’une formation de base, en ligne et d’une durée de 2 à 3 heures, sur la Loi sur le cannabis, qui a été conçu en consultation avec diverses organisations policières, des experts techniques et des intervenants internes et externes.

On stipule également qu’elle s’inscrit dans un plan comprenant sept formations qui se déploient sur un horizon de cinq ans. Ce plan de formation a été élaboré en collaboration avec les organisations policières québécoises, les organisations policières autochtones, les contrôleurs routiers du Québec et le ministère de la Sécurité publique du Québec.

«Ce cours vise à offrir une formation en ligne à propos, pertinente et interactive qui aidera les policiers et autres partenaires de l’application de la loi au Canada à bien comprendre leurs rôles et responsabilités dans l’application de la nouvelle Loi sur le cannabis, incluant les particularités de la Loi provinciale au Québec» , peut-on lire, au [http://www.enpq.qc.ca].