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Le ROCL souligne la Journée mondiale de la justice sociale

Par le biais de l’animation d’un jeu collectif sur la justice sociale, le ROCL a démontré qu’un ensemble de facteurs influençaient inéquitablement le parcours des êtres humains qui naissent supposément libres et égaux en dignité et en droits. La réalité est malheureusement toute autre dans les faits.
Que l’on pense aux inégalités persistantes entre les femmes et les hommes, au niveau de vie selon notre situation économique, selon que l’on vive avec un handicap ou encore selon notre niveau de réussite scolaire, bien des facteurs influencent le parcours personnel et creusent les écarts entre les individus.
«On vit dans un monde où la répartition de la richesse et l’accès aux mêmes privilèges n’est pas d’emblée donné également à toutes les personnes. La justice sociale est fondée sur l’égalité des droits dans les faits et sur la possibilité pour tous les êtres humains de s’épanouir. Or, promouvoir la justice sociale ne consiste pas seulement à augmenter les revenus ou à créer des emplois… C’est une question de droits, de dignité, de liberté d’expression et d’autonomie économique, sociale et politique», a indiqué Laurie McFall, présidente du ROCL.
Les riches et les pauvres
Selon un rapport d’OXFAM, les 26 milliardaires les plus riches du monde posséderaient autant que la moitié la plus pauvre de l’humanité. Devant ces inégalités honteuses, il importe de réaffirmer le rôle essentiel des organismes communautaires qui travaillent quotidiennement à une plus grande justice sociale.
«On peut bien déplorer les inégalités, il faut une volonté politique pour faire en sorte que les enjeux systémiques qui créent la pauvreté soient enrayés et que les politiques respectent les droits fondamentaux. Ce sont les organismes communautaires qui sont sur la ligne de front pour soutenir les personnes vulnérables et pour répondre aux besoins criants de la population. Dans les Laurentides, on parle de près de 1 200 travailleuses et travailleurs qui contribuent au progrès social et au mieux¬-être de la population à travers leurs 200 000 interventions annuelles. Les élu(e)s doivent reconnaître et soutenir ce travail», a poursuivi la présidente.
La campagne
C’est d’ailleurs sur cet aspect que portent les objectifs de la campagne Engagez-vous pour le communautaire, qui se déroule depuis 2016. Laurie McFall termine ainsi: «Dans l’objectif d’améliorer les conditions de vie de la population et d’assurer le respect des droits, la campagne fait valoir l’importance que le gouvernement soutienne adéquatement l’action communautaire autonome (ACA) par l’augmentation des financements et du respect de leur autonomie, tout en réinvestissant dans les services publics et les programmes sociaux. 475 millions $ de plus annuellement est réclamé pour que les 4 000 organismes d’action communautaire autonome retrouvent leur capacité d’agir et puissent assumer pleinement leur mission.»

Le ROCL souligne la Journée mondiale de la justice sociale

Publié le 22/02/2019

C’est en présence d’une quarantaine de représentant(e)s de groupes communautaires des Laurentides que le Regroupement des organismes communautaires des Laurentides (ROCL) a tenu un point de presse le 19 février dernier pour souligner la Journée mondiale de la justice sociale et pour rappeler du même coup les objectifs de la campagne Engagez-vous pour le communautaire.

Par le biais de l’animation d’un jeu collectif sur la justice sociale, le ROCL a démontré qu’un ensemble de facteurs influençaient inéquitablement le parcours des êtres humains qui naissent supposément libres et égaux en dignité et en droits. La réalité est malheureusement toute autre dans les faits.

Que l’on pense aux inégalités persistantes entre les femmes et les hommes, au niveau de vie selon notre situation économique, selon que l’on vive avec un handicap ou encore selon notre niveau de réussite scolaire, bien des facteurs influencent le parcours personnel et creusent les écarts entre les individus.

«On vit dans un monde où la répartition de la richesse et l’accès aux mêmes privilèges n’est pas d’emblée donné également à toutes les personnes. La justice sociale est fondée sur l’égalité des droits dans les faits et sur la possibilité pour tous les êtres humains de s’épanouir. Or, promouvoir la justice sociale ne consiste pas seulement à augmenter les revenus ou à créer des emplois… C’est une question de droits, de dignité, de liberté d’expression et d’autonomie économique, sociale et politique», a indiqué Laurie McFall, présidente du ROCL.

Les riches et les pauvres

Selon un rapport d’OXFAM, les 26 milliardaires les plus riches du monde posséderaient autant que la moitié la plus pauvre de l’humanité. Devant ces inégalités honteuses, il importe de réaffirmer le rôle essentiel des organismes communautaires qui travaillent quotidiennement à une plus grande justice sociale.

«On peut bien déplorer les inégalités, il faut une volonté politique pour faire en sorte que les enjeux systémiques qui créent la pauvreté soient enrayés et que les politiques respectent les droits fondamentaux. Ce sont les organismes communautaires qui sont sur la ligne de front pour soutenir les personnes vulnérables et pour répondre aux besoins criants de la population. Dans les Laurentides, on parle de près de 1 200 travailleuses et travailleurs qui contribuent au progrès social et au mieux­-être de la population à travers leurs 200 000 interventions annuelles. Les élu(e)s doivent reconnaître et soutenir ce travail», a poursuivi la présidente.

La campagne

C’est d’ailleurs sur cet aspect que portent les objectifs de la campagne Engagez-vous pour le communautaire, qui se déroule depuis 2016. Laurie McFall termine ainsi: «Dans l’objectif d’améliorer les conditions de vie de la population et d’assurer le respect des droits, la campagne fait valoir l’importance que le gouvernement soutienne adéquatement l’action communautaire autonome (ACA) par l’augmentation des financements et du respect de leur autonomie, tout en réinvestissant dans les services publics et les programmes sociaux.  475 millions $ de plus annuellement est réclamé pour que les 4 000 organismes d’action communautaire autonome retrouvent leur capacité d’agir et puissent assumer pleinement leur mission.»