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Le Relais se redresse grâce à la solidarité locale

Linda Lapointe

Le Relais se redresse grâce à la solidarité locale

Publié le 30/08/2013

Après l’incendie qui a ravagé une partie de l’église Notre-Dame-de-Fatima de Boisbriand, le 27 mai, l’organisme d’entraide Le Relais tente de se relever des pertes subies. C’est pourquoi le dernier cadeau du Regroupement des gens d’affaires de Boisbriand, un chèque de 1 390 $, est non seulement apprécié, mais il arrive à point nommé pour la rentrée scolaire.

La présidente du RGAB, Linda Lapointe, a remis le chèque au Relais, le 27 août, en présence de plusieurs membres de l’organisme, dont le président du C.A., François Bouilhac, et le directeur Ricardo Jean-Jacques. Mme Lapointe et les membres de son conseil d’administration ont en effet profité de leur tournoi de golf, tenu le 21 août, afin de vendre des billets pour le tirage d’un téléviseur, dans le but de remettre les profits à l’organisme de charité.

On se souviendra que les flammes ont détruit tous les vêtements et denrées alimentaires entreposés au sous-sol de l’église, réserve qu’il a fallu rapidement remplacer. La Ville de Boisbriand a par la suite offert à l’organisme de transférer le peu qui restait à la Maison du citoyen, le temps que l’organisme se remette sur pied.

Le Relais, comme le précise le directeur de l’endroit, Ricardo Jean-Jacques, voit pas moins de 155 familles démunies défiler chaque semaine, dans ses espaces de Boisbriand ou de Sainte-Thérèse. Alors que la majorité des utilisateurs viennent y chercher un panier d’épicerie, d’autres y passent pour dénicher des vêtements à très bas prix, n’ayant pas suffisamment d’argent pour courir les boutiques.

Or depuis trois mois, Le Relais n’a jamais eu d’interruption de services, fait remarquer François Bouilhac. «Ce qui est primordial, car notre clientèle, ce sont des gens dans le besoin», précise-t-il. Il n’hésite d’ailleurs pas à souligner que la communauté boisbriannaise s’est montrée solidaire de la catastrophe ayant touché son organisme en plus d’une partie de l’église. «C’est exceptionnel comme milieu de vie, affirme M. Bouilhac. On a l’impression, quand on vit dans cette communauté, qu’il y aura toujours quelqu’un pour vous aider.»

Quelques jours après la tragédie, un comité d’aide a en effet été mis sur pied, sous la présidence de la mairesse Marlene Cordato et de la présidente du RGAB. Le comité a rapidement convaincu des commerçants et des institutions publiques d’effectuer des collectes de denrées. Puis, le 8 juin, cinq barrages routiers ont été organisés dans la ville de Boisbriand pour ramasser des denrées et de l’argent, une opération de grande offensive dont la récolte s’est chiffrée à 9 100 $.

Cet argent a servi à acheter des denrées non périssables et les responsables de l’organisme ont aussi pu ouvrir des comptes de 2 000 $ chez les épiciers IGA et Provigo, tout en bénéficiant du support de certains autres organismes, comme le Centre d’entraide Thérèse-De Blainville. Certains commerces continuent d’amasser dons et denrées.

Cette aide permettra à l’organisme de tenir jusqu’à la prochaine guignolée, le 1er décembre, leur plus importante activité annuelle de cueillette de dons.

Quant à Mme Lapointe, elle a annoncé le retour du Brunch du partage, qui aura lieu le 8 décembre et dont les profits seront remis au Relais.