Or, le restaurateur était très fâché de lire dans notre journal les propos de Richard Thériault, du centre Tonix, alléguant il n’y a que quatre à six personnes au café et ce sont toujours les mêmes, ce que monsieur Desta tient à démentir.
Une résidente et cliente régulière prenait par ailleurs le temps de nous écrire, à la suite de ces commentaires proférés lors de la récente assemblée de conseil polarisée par le projet First Capital, laquelle soulignait l’importance du Petit Mexicain comme lieu de rencontre, en plus d’en vanter le menu.
Lors de la période de questions, nombre de personnes s’inquiétaient de voir une grande bannière s’imposer, alors que tous se disaient satisfaits de la variété et de la qualité offertes par le personnel de M. Desta, sur le mail de la Place Lorraine.
On craint finalement que le service à l’auto, avec cette formule étalée sur plusieurs bâtiments, n’oblitère la place communautaire qu’est devenu le mail du centre commercial, qui, selon tout le monde, nécessite toutefois une mise à jour.
Le prix d’une relocalisation dans le projet First Capital ne permettra pas à tous de rester en affaires et les coûts forceront certains à partir, puisqu’il n’y a pas d’autre zonage commercial à Lorraine, un phénomène de remplacement sur une base économique, que la sociologue Ruth Glass qualifiait de gentrification.