Les deux hommes qui assistent Fernand Alarie (voir autre texte), 71 ans, afin de dénoncer aux autorités concernées les évènements qui se seraient produits le 3 avril dernier, sur la côte Saint-Pierre, à Mirabel, n’en sont pas à leurs premières actions dans des cas qu’ils qualifient de brutalité policière.
«C’est très inquiétant, ce qui s’est produit à Mirabel, affirme Hadj Zitouni. La désobéissance civile de M. Alarie témoigne davantage d’une frustration. Il n’y a eu aucun délit de fuite dans son cas, car il savait pertinemment que la policière était derrière lui.»
«De plus, on n’a jamais demandé les papiers de M. Alarie lorsqu’il a été arrêté», d’ajouter M. Cases.
Les deux délégués du Mouvement action justice ont décidé d’aider M. Alarie dans ses démarches, notamment en demandant l’ouverture d’une enquête en déontologie sur les agissements présumés de la police de Mirabel et de Terrebonne–Sainte-Anne-des-Plaines–Bois-des-Filion.
Recours
Mentionnons que M. Alarie songerait à intenter des poursuites au civil contre les services de police ci-haut mentionnés.
À noter que les services policiers concernés ont été contactés par l’auteure de ces lignes. Du côté de Mirabel, on confirmait être au courant du dossier, alors qu’à Terrebonne, on disait avoir bel et bien reçu une mise en demeure envoyée par Fernand Alarie.