C’est un ancien camarade de classe du jeune homme qui, après avoir vu la photographie accompagnant l’avis de recherche lancé mardi, par la police de Blainville, s’est rappelé qu’il l’avait aperçu la veille (lundi 4 février), au terminus Montmorency, à Laval.
Lors que sa mère s’y est rendue, vers 20 h, hier soir, elle a rapidement retrouvé son fils qui, selon les informations obtenues, était passablement désorganisé. Précisons que Mario Miguel, 17 ans, doit prendre une médication pour traiter son autisme et qu’il en était manifestement privé depuis le jour de sa disparition.
On a pu toutefois constater qu’il n’était pas blessé et qu’il n’avait aucunement souffert du froid, ce qui laisse croire qu’il aurait pu séjourner à l’intérieur du terminus depuis ce temps et confirme, à tout le moins, qu’il a bénéficié d’une source de chaleur en tout temps. Son état général n’aura donc pas nécessité d’examen médical.
En soirée, mardi, sa mère écrivait toutefois, sur Facebook, que son fils «errait depuis samedi, jour et nuit, sans dormir, pour ne pas mourir de froid lorsque le métro fermait ses portes. Il va super bien mais il est fatigué et sale.»
Quand à savoir ce qui s’est passé réellement, depuis la dernière fois qu’il a été aperçu, le samedi 2 février, à 17 h 25, au dépanneur Couche-Tard du 398, boulevard du Curé Labelle, à Blainville, et surtout pourquoi tout cela est arrivé, on ne pouvait rien confirmer, mercredi matin, à la police de Blainville. «Le jeune homme ne se souvient de rien», indique l’agent Stéphane Giguère, manifestement heureux de la tournure des évènements. Celui-ci précisait par ailleur que la DPJ avait été appelée à évaluer le dossier, comme c’est toujours le cas en pareille situation.