Cette annonce est survenue seulement quelques heures avant la conférence de presse du ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Sam Hamad, qui confirmait que le financement alloué aux forums jeunesse était transféré aux 110 carrefours jeunesse-emploi.
Au Forum jeunesse des Laurentides, ce sont plus d’une centaine d’administrateurs de 35 ans et moins, dynamiques et engagés, qui au cours des dernières années veillaient aux intérêts et aux préoccupations des jeunes de la région.
Soulignons que les forums jeunesse étaient aussi responsables et gestionnaires du seul fonds du Québec géré par et pour les jeunes de 35 ans et moins. Dans les Laurentides, depuis la dernière stratégie d’action jeunesse, 16 ententes ont émané du fonds régional d&#8217;investissement jeunesse (FRIJ) dont l’Entente sur la participation citoyenne et plus de 70 projets jeunesse ont reçu une subvention pour la tenue d’événements locaux et régionaux totalisant des investissements de près de 3 738 541$. 
Un silence insoutenable
Chantal Moutou, directrice de l’organisme déplore le fait que le gouvernement ait laissé les forums jeunesse dans l’ignorance pendant des semaines concernant leur avenir. « Le fait que nous n’ayons pas pu soumettre nos idées et n’ayons pas été partie prenante de la décision est inadmissible. Jusqu’à tout récemment, les forums étaient, pour le gouvernement, des acteurs régionaux privilégiés, un organisme de jeunes engagés et impliqués. On a l’impression que le gouvernement a remis en question le bien-fondé des Forums », a-t-elle exprimé.
La suite des choses
Quatre employées perdront progressivement leur emploi à la suite de cette annonce. D’ailleurs, les administrateurs prévoient des rencontres de travail dans les prochaines semaines afin de décider de la suite des choses. En attendant, tous les projets et ententes financés par l’entremise du Fonds régional d’investissement jeunesse, dont les engagements ont été pris avant le 31 mars 2015, seront honorés.
Malgré la situation, le Forum tiendra tout de même son événement annuel de reconnaissance des Coups de cœur jeunesse prévu le 30 avril prochain. « Il est important pour nous de limiter l’impact de cette décision sur les jeunes. La reconnaissance des gestes d’implication citoyenne est un mandat qui nous est cher depuis plusieurs années et Les Coups de cœur jeunesse 2015 seront une belle occasion de souligner une dernière fois, les bons coups de la jeunesse de notre région », a conclu Chantal Moutou.

Le gouvernement coupe les vivres aux forums jeunesse

La MRC salue la volonté de régler les problèmes relatifs au transport métropolitain, mais tient à exprimer sa surprise face aux orientations proposées, alors que les demandes historiques de la CMM, encore reconfirmées par le rapport préliminaire de la Commission du transport de la CMM déposé en octobre dernier, allaient plutôt dans le sens du maintien de l’AMT.
La MRC souligne également que la révision de la gouvernance métropolitaine, en plus d’une meilleure représentativité au sein de l’AMT, devait d’abord viser une répartition plus équitable du pouvoir décisionnel en matière de transport, une meilleure pérennité du financement, et devait permettre à la CMM d’exercer le rôle qui lui est déjà confié par la Loi en planification du transport. Dans cette perspective, la MRC se questionne sur la nécessité de créer encore une fois de nouvelles structures plutôt que de s’appuyer sur les structures existantes qui disposent d’une expertise précieuse qu’il faut à tout prix conserver. De plus, l’idée d’un organisme responsable des conseils intermunicipaux de transport (CIT) n’a jamais été évoquée.
«On craint que ce projet de révision ne fasse diversion face aux besoins réels en transport collectif, et qu’on perde ainsi un temps précieux en fabrication de nouvelles structures organisationnelles, a souligné Paul Larocque, préfet de la MRC. Tous sont conscients qu’il faut une planification mieux intégrée, un système plus simple et convivial pour les usagers, plus de voies réservées, plus de stationnements incitatifs, plus d’autobus, plus de wagons de train, plus de gares et plus de métro. La MRC se questionne sur les moyens proposés par le projet de révision pour en arriver à ces résultats. On risque de passer beaucoup de temps à bâtir des structures, sans savoir s’il y aura plus de ressources pour le transport collectif.»
La MRC tient à mettre en garde le gouvernement face à l’idée que les mégastructures sont une solution en soi. Elles ont souvent tendance à devenir des méga problèmes et à s’éloigner des besoins de l’usager. La MRC de Thérèse-De Blainville et ses partenaires en transport collectif attendent impatiemment de prendre connaissance des tenants et aboutissants et des détails précis de ce projet de révision, en vue d’y porter un regard objectif et motivé uniquement par l’amélioration du service aux citoyens.
La MRC de Thérèse-De Blainville regroupe les villes de Boisbriand, Bois-des-Filion, Blainville, Lorraine, Rosemère, Sainte-Anne-des-Plaines et Sainte-Thérèse. Elle représente la principale MRC de la couronne nord, avec 160 000 habitants.

Projet de révision de la gouvernance en transport: la MRC s’interroge sur le processus et les résultats attendus

La police enquête présentement sur les épisodes de bris et de vandalisme qui se sont déroulés principalement au chalet de baseball Serge-Gagnon, mais à l&#8217;intérieur de deux autres roulottes de services, notamment au parc des Saisons. L&#8217;enquête porte aussi sur les vols de conduites électriques souterraines qui ont eu lieu aux parcs Neuville et Limoges.
Autant de méfaits dont les dommages s&#8217;élèvent, selon l&#8217;évaluation de la Ville, à plus de 20 000 $. Le maire Guy Charbonneau promet d&#8217;envoyer la facture aux fautifs. Et s’il s’avère que les fautifs sont mineurs, c&#8217;est à leurs parents qu&#8217;elle sera envoyée. «Les gens qui ont fait ça sont malveillants. La police s&#8217;occupe du dossier. Et quand les accusations seront déposées, on enverra les factures», insiste-t-il.
Advenant que les malfaiteurs ne soient jamais retrouvés ou identifiés, ce sera à l’ensemble des citoyens d’assumer la facture. «Car ces biens ont été acquis avec l’argent des contribuables. Qu’on soit un ou 5 000 à payer, ce n’est jamais agréable de débourser deux fois pour la même chose», a-t-il pointé.
Les dommages
Le directeur du Service des sports et du développement communautaire, Alain Lacasse, abonde dans le même sens que le maire. «Si la police trouve les malfaiteurs, c&#8217;est sûr que la Ville va les poursuivre. D&#8217;ailleurs, la police a déjà identifié un suspect pour un des méfaits», prévient-il.
M. Lacasse rappelle qu&#8217;en cas d&#8217;acte criminel, ce qui est le cas ici, les assurances ne couvrent pas les dommages. Or pour une Ville comme Sainte-Anne-des-Plaines, 20 000 $ représente une somme importante. «Nous avons un budget très serré. Ce montant, on aurait pu s&#8217;en servir pour bien d&#8217;autres projets», soulève-t-il.
Le pire cas de vandalisme s&#8217;est produit l&#8217;intérieur du chalet de baseball Serge-Gagnon, complètement saccagé, qui a nécessité à lui seul près de 10 000 $ en frais de nettoyage et réparation. Le vol des conduites électriques souterraines, aux parcs Neuville et Limoges, est quant à lui estimé à quelque 8 000 $.

Nombreux actes de vandalismes à Sainte-Anne-des-Plaines: la facture sera envoyée aux fautifs... ou à leurs parents