Le propriétaire du restaurant FOGO Euro-Lounge de Boisbriand devra s&#8217;expliquer devant la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ), demain jeudi, au sujet de manquements aux règles de la Santé publique observés dans son commerce, apprend le NORD INFO. Le permis de l&#8217;établissement pourrait être révoqué.
C&#8217;est une enquête qui dure «depuis quelques semaines», indique Luc Laroque de la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville (RIPTB), et qui a permis de constater, entre autres, que les règles de distanciation sociale et du port du masque n&#8217;y étaient pas toujours respectées, qui a mené à cette demande de comparution d&#8217;urgences de la RACJ.
«C&#8217;est une situation exceptionnelle» d&#8217;ajouter M. Larocque qui n&#8217;a toutefois pas voulu faire de liens avec les dix constats émis dans un seul établissement le week-end dernier dans le cadre de l&#8217;opération OSCAR. Rappelons que pour l&#8217;ensemble du Québec, un total de 90 contraventions avaient été remises en marge de cette opération.

C’est ce qu’a annoncé, dimanche dernier, le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, Christian Dubé, alors qu’il confirmait en même temps que les régions de Montréal, de la Capitale-Nationale (en partie) et de Chaudière-Appalaches se retrouvaient désormais en zone orange.
Devant l’accroissement du nombre de nouveaux cas à chaque jour (il était de 586 et 489 lundi et mardi à travers le Québec, et de 120 pour l’ensemble de la région des Laurentides pour la période comprise entre les 14 et 20 septembre), le ministre Dubé a invité, une fois de plus, les Québécois à redoubler de prudence, à réduire leurs contacts au minimum et à éviter de se visiter les uns les autres.
D’ailleurs, lundi, le directeur de la santé publique du Québec, Horacio Arruda, a confirmé que le Québec est dans cette fameuse deuxième vague appréhendée.
De plus petits rassemblements
Pour les quatre MRC des Basses-Laurentides, le fait de se retrouver maintenant en zone jaune implique entre autres, indique le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides, que davantage d’inspections peuvent être réalisées et qu’un plus grand contrôle de l’achalandage peut être fait dans certains lieux de manière à faciliter la distanciation physique.
Aussi, dans la foulée de ces plus récentes annonces, le nombre de participants à des activités organisées dans des lieux publics (salles louées, lieux de culte, événements festifs, mariages, célébrations professionnelles ou scolaires et autres.) est réduit à 50, au lieu de 250; mesure qui exclut les endroits où les personnes sont assises, comme les salles de spectacle et es cinémas, qui peuvent continuer à accueillir jusqu’à 250 personnes.
Quant au nombre de visiteurs recommandé à domicile, il demeure pour sa part à 10 pour les zones verte et jaune, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
«Nous constatons que le virus reprend une certaine ampleur au Québec et nous surveillons attentivement la situation dans les Laurentides. Nous demandons la collaboration de la population afin de respecter rigoureusement les mesures sanitaires indiquées. Ce n’est que par ces efforts collectifs que nous arriverons à combattre le virus et à nous en protéger», de faire savoir, par communiqué de presse, le Dr Éric Goyer, directeur de santé publique des Laurentides.
Bâtiment temporaire à l&#8217;Hôpital de Saint-Eustache
Par ailleurs, le ministre Christian Dubé, la député et ministre Sylvie D&#8217;Amours, ainsi que le député et ministre Benoit Charette, ont annoncé conjointement, vendredi-dernier, qu&#8217;un complexe temporaire sera construit d’ici la mi-décembre à l’Hôpital de Saint-Eustache pour pallier au manque d&#8217;espaces disponibles dans cet établissement pendant la deuxième vague de COVID-19.
Le bâtiment en question, qui sera érigé au coût de près de 19 M$ et qui comprendra 62 lits, «permettra un ajout net de 38 lits d&#8217;hospitalisation et à l’Hôpital de Saint-Eustache d’agrandir l&#8217;urgence dans le but d&#8217;accueillir plus aisément les patients présentant des symptômes de la COVID-19», selon ce qu’a fait savoir le cabinet du ministre de la Santé et des Services sociaux.

COVID-19, Christian Dubé, Hôpital de Saint-Eustache, Laurentides, Basses-Laurentides, Deux-Montagnes (MRC), Thérèse-De Blainville (MRC), Mirabel, Sylvie D’Amours, Benoit Charette, Manoir de Saint-Eustache,

Les Basses-Laurentides passent en zone jaune

Sa conjointe a communiqué avec le service de police vers 20 h 30 puisqu’elle était toujours sans nouvelle. Les policiers ont tenté de localiser l’homme par différentes démarches, sans succès pour le moment. «Le comportement inhabituel de M. Miller laisse entendre que nous avons des raisons de craindre pour sa sécurité», souligne la RIPTB.
Son véhicule a été retrouvé dans le secteur des berges de la rivière des Prairies à St-Vincent-de-Paul, aux angles du boulevard Lévesque Est et de la Montée Masson, à Laval. Il est possible qu’Andrew Miller soit toujours dans ce secteur. Les enquêteurs, qui poursuivent leurs recherches, demandent aux personnes circulant dans les environs d&#8217;être à l&#8217;affût.
La RIPTB invite également les gens à partager la fiche descriptive de cette personne qui est portée disparue. Andrew Miller a les yeux verts, les cheveux bruns et porte la barbe et la moustache. La dernière fois qu&#8217;il a été vu, il portait un jean déchiré, un manteau noir avec de la fourrure beige au niveau du capuchon, une casquette, des lunettes fumées et des bottes de travail avec embouts d&#8217;acier.
Toute information pertinente à l&#8217;enquête peut être transmise via le 450 435-2421 poste 0. Par ailleurs, si vous localisez l’homme, contactez directement votre service de police en composant le 9-1-1.

Le FOGO devant la Régie