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Le C. Difficile en baisse à l’Hôpital de Saint-Eustache

Photo Yves Déry -R
On stipule que le risque d’être infecté par la bactérie C. difficile est très faible pour les personnes en bonne santé.

Le C. Difficile en baisse à l’Hôpital de Saint-Eustache

Publié le 25/02/2019

Il semble que les efforts déployés par le personnel de l’Hôpital de Saint-Eustache, visant à diminuer les cas d’infection à la bactérie C. Difficile, aient porté leurs fruits ces dernières années.

Il semble que les efforts déployés par le personnel de l’Hôpital de Saint-Eustache, visant à diminuer les cas d’infection à la bactérie C. Difficile, aient porté leurs fruits ces dernières années.

Alors que 46 cas de type nosocomial avaient été recensés en 2016-2017, cette statistique a fondu à 34 pour l’année 2017-2018. Rappelons qu’il s’agit de cas où les personnes ont contracté le C. difficile lors de leur hospitalisation ou dans les 4 semaines suivant leur hospitalisation.

«En raison de la présence de personnes infectées au sein des hôpitaux où elles doivent recevoir des soins, il est difficile d’enrayer complètement ce type d’infection. Néanmoins, nos efforts soutenus de prévention ont permis de réduire significativement la transmission et, par le fait même, le nombre d’infections au C. difficile au cours des dernières années» , a indiqué Myriam Sabourin, chef du Service des communications et des relations publiques au CISSS des Laurentides, rappelant que le risque d’être infecté par la bactérie C. difficile est très faible pour les personnes en bonne santé.

«Cependant, ajoute-t-elle, les personnes ayant un état de santé plus fragile sont plus vulnérables aux infections. C’est pourquoi nous déployons de nombreux efforts afin de réduire les risques de transmission de cette bactérie.»

Contact direct

La bactérie du C. difficile se transmet principalement par un contact direct avec des mains, des surfaces ou des objets contaminés. Lorsqu’une infection au C. difficile survient dans un hôpital, différentes mesures sont mises en place, notamment l’isolement des personnes infectées et des procédures de désinfection particulières. En 2003, une épidémie de Clostridium difficile, de son vrai nom, avait secoué le Québec et le Canada alors que quatre fois plus de cas, qu’en moyenne, avaient été signalés.

Étant donné qu’environ 4 % de la population humaine porte le Clostridium difficile parmi sa flore intestinale (et près de cinq fois plus chez le patient hospitalisé) (selon Wikipédia), il est donc difficile de savoir si un individu chez qui on détecte la bactérie a été contaminé à l’hôpital ou non.

Toutefois, il existe des recours pour ceux et celles qui pensent avoir été contaminés à l’hôpital. Une personne ayant contracté le C. Difficile en milieu hospitalier et qui considère que cette situation résulte d’un manquement de l’établissement peut en effet porter plainte en s’adressant au Commissariat aux plaintes et à la qualité des services.