logo journal nord-info
icon journal
Le député Mario Laframboise est contre

Mario Laframboise, député de Blainville.

Le député Mario Laframboise est contre

Publié le 28/01/2021

Un comité a récemment recommandé au gouvernement du Québec d’interdire la vente des produits de vapotage aromatisé, autre que ceux du tabac» et de imiter à 20 mg/ml la concentration maximale de nicotine des produits de vapotage. Il n’en fallait pas moins pour que la Coalition des droits des vapoteurs proteste. Le député de Blainville, Mario Laframboise, est au nombre des députés qui en ont fait les frais.

Une campagne publicitaire, que l’on peut entendre sur les ondes d’une station de radio de Montréal, lancée par la Coalition des droits des vapoteurs, envoie quelques flèches à l’endroit de 25 députés du Québec, dont Mario Laframboise, insistant pour dire que le vapotage, même aromatisé, est un excellent moyen de cesser de fumer la cigarette traditionnelle et que de l’interdire pourrait inciter «des milliers de Québécois à recommencer à fumer». La Coalition plaide notamment que «93 % des vapoteurs choisissent une saveur autre pour arrêter de fumer».

Le projet de loi n’a pas encore été voté. Mais s’il l’était prochainement, en respectant les recommandations de Québec, il en serait donc fini pour le vapotage aromatisé qui est plutôt destiné à encourager les jeunes à vapoter, selon le rapport remis au gouvernement du Québec. Mario Laframboise est d’accord.

«C’est ça qui attire les jeunes, alors c’est clair que nous avons reçu le rapport favorablement. Si on a enlevé les saveurs aux cigarettes, je ne vois pas pourquoi on les garderait pour le vapotage. C’est ma position personnelle», de dire M. Laframboise, rappelant que des études mondiales ont déjà fait le rapprochement entre le vapotage et les problèmes de santé.

«C’est nocif! Est-ce que ce l’est autant que la cigarette? Je ne pense pas. Mais tant qu’à moi, ce ne serait ni un ni l’autre! Mais je suis conscient que le vapotage permet à certains individus de cesser la cigarette.»

Mario Laframboise admet qu’il était d’accord avec le vapotage à l’époque de sa mise en service. Toutefois, à la lumière des recommandations des spécialistes qui ont étudié la question, il ne peut que se ranger de leur côté.

«On maintient le vapotage car il décourage plusieurs personnes de fumer et permet à d’autres de décrocher de la cigarette. Je ne suis pas contre ça, mais là, si on veut des saveurs pour attirer les jeunes, c’est non! N’encourageons pas les jeunes à vapoter!»

Complexe sportif à Lorraine

Dans un autre ordre d’idée, Mario Laframboise a été approché par le maire de Lorraine, Jean Comtois, afin de l’aider à comprendre la décision de Québec de ne pas subventionner le projet de complexe sportif qu’il comptait réaliser. Mario Laframboise aussi cherche les réponses

«Présentement, a-t-il indiqué, il n’y a rien que je puisse faire pour faire changer cette décision puisque les dossiers sont clos. Nous savions au départ qu’il y avait trois plus de demandes que d’argent disponible.»

M. Laframboise a ajouté qu’aucun député ne s’est immiscé dans le travail des membres du comité indépendant nommés par Québec afin de décider si tel ou tel projet méritait une subvention.

«Je vais aller voir ce qui s’est passé à savoir pourquoi le pointage n’a pas été en faveur de Lorraine.»

Une chose est certaine, a conclu le député Laframboise, il est certain que tous les facteurs ont été analysés. Par exemple, on a certainement voulu savoir, du côté de Québec, si le nombre de patinoires dans la région et le nombre de piscines étaient suffisant pour le nombre de patineurs et de nageurs.

«C’est certain que quand tu as un choix à faire, quand tu sais qu’un tiers des projets sera refusé, tu prends des décisions en fonction de ces analyses. Ceci étant dit, je sais que Jean Comtois a travaillé très fort pour que ça fonctionne».

Mario Laframboise mentionne par ailleurs qu’il continuera de déployer les efforts afin que se concrétisent les projets de la 19 (2022) et de l’élargissement de l’autoroute 15 avec voies réservés, en plus de s’assurer que les travaux nécessaires dans les hôpitaux de la région aboutissent.