Chronologie des dons
8 mai 1985: sous l’égide du président Benoit Bouvrette, un montant de 50 000 $ est amassé. Il servira à l’achat d’une piscine thérapeutique permettant aux bénéficiaires une meilleure réadaptation physique et un maintien à l’autonomie.
2007: Serge Langlois assure la présidence du Club et remet 40 000 $ pour l’acquisition de baignoires et de fauteuils élévateurs pour les personnes âgées. Un extra de 40 000 $ de la Fondation internationale des Clubs Lions est aussi alloué pour ce projet.
2009: le président Jean Valiquette remet 31 000 $ pour la division des soins palliatifs afin de compléter le réaménagement de cette aile. L’argent permet l’achat d’un bain thérapeutique et de huit fauteuils de type La-Z-Boy. L’aire de repos se nommera le salon Lion Claude-Létourneau.
2008 et 2011: deux dons de 10 400 $ et 5 000 $ sont remis au Centre Drapeau-Deschambault.
2010: sous la présidence de Daniel Gosselin, un don de 25 000 $ est accordé à l’unité prothétique du Centre Hubert-Maisonneuve.
Finalement, soulignons l’apport de la fête de Noël dans les deux centres et des dons cumulatifs qui ont rapporté 58 000 $.
(Source: commission des archives du Club Lions de Ste-Thérèse)

Le Club Lions de Sainte-Thérèse et la Fondation: un partenariat de béton

«L’unité prothétique est un endroit pour les gens atteints de la maladie d’Alzheimer. Mon projet en tant que président, en 2010, a été d’amasser un montant suffisant pour repenser toute la décoration de cette unité au Centre Hubert-Maisonneuve», souligne M. Gosselin.
Le projet, estimé à 25 000 $, se concrétise grâce à une collecte de fonds. L’argent est remis au Centre Hubert-Maisonneuve qui, après avoir revu la décoration de l’endroit, a muni l’unité de meubles adaptés pour ses résidents.
«Il faut savoir que pour les gens atteints de la maladie d’Alzheimer, des endroits conviviaux, voire familiaux s’avèrent très sécurisants», ajoute l’ex-président.
Un partenariat qui dure
Depuis 1985, les Lions de Sainte-Thérèse ont organisé différentes activités de financement qui leur ont permis d’octroyer plusieurs dons d’argent à la Fondation Drapeau et Deschambault.
«Notre activité Souper Gageure nous rapporte environ 25 000 $ annuellement. Cette année, l’argent que nous allons amasser sera à nouveau redistribué parmi les organismes, dont un montant sera retenu pour la Fondation. Cet argent servira à financer l’achat de six verticalisateurs, au coût de 1 500 $ chacun», explique M. Gosselin.
Précisons qu’un verticalisateur est un diable qui permet aux gens alités ou ayant des difficultés à se lever et à se déplacer d’être transférés d’un endroit à un autre (fauteuil, lit).
Il a été prévu d’acheter un verticalisateur par étage pour les deux centres.

L’unité prothétique du Centre Hubert-Maisonneuve: 25 000 $ de confort pour les gens atteints d'Alzheimer

L’unité prothétique du Centre Hubert-Maisonneuve: 25 000 $ de confort pour les gens atteints d’Alzheimer

«Et j’ai dit oui! À l’époque, nous étions huit administrateurs. Nos réunions se tenaient les vendredis matin et nous discutions des choses que nous voulions faire. Nous étions un groupe d’amis et nous travaillions ensemble avec plaisir», d’expliquer Yves Woodrough, le président fondateur de la Fondation Drapeau et Deschambault.
Siégeant depuis les tout débuts, Yves Woodrough se souvient des moyens, plutôt modestes, que la Fondation détenait en matière de campagnes de financement.
«On finançait les activités grâce à nos machines distributrices, au tirage mensuel et au souper spaghetti», se souvient-il.
Parmi les activités qui étaient commanditées par la Fondation, on retrouvait le projet STAR, un programme de répit pour les aidants naturels et leurs proches atteints d’Alzheimer.
«La musicothérapie et l’aquarelle figuraient aussi parmi les premières activités que nous financions et qui demeurent toujours au programme 25 ans plus tard.»