«Toutes nos autopatrouilles étant dorénavant munies de DEA, les policiers formés en défibrillation seront en mesure d’intervenir rapidement lorsqu’un arrêt cardiorespiratoire leur sera signalé, et ce, le temps que les services ambulanciers se rendent sur place et prennent la relève», a informé le directeur Francis Lanouette lors de la rencontre des principaux partenaires du projet et du conseil d’administration de la Régie de police.
«L’accès rapide à la défibrillation augmente considérablement les chances de survie et de récupération lors d’un arrêt cardiorespiratoire. Il faut agir rapidement, car les chances de survie d’une victime diminuent chaque minute qui s’écoule avant une intervention», a expliqué Marco Blanchet, coordonnateur des services préhospitaliers d’urgence.
Ces dix-sept DEA représentent un investissement de près de 50 000 $ rendu possible grâce à un financement accordé par le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.
D’une durée de huit heures, la formation initiale de premiers intervenants policiers, a été dispensée par des techniciens ambulanciers paramédics de la coordination des services préhospitaliers d’urgence du CISSS des Laurentides. Cette équipe assurera également l’amélioration continue de la qualité des interventions et un suivi périodique de formation.
«Il s’agit d’une excellente nouvelle pour la sécurité de tous nos citoyens. Le conseil d’administration est très heureux de la réalisation de ce projet de partenariat avec le CISSS des Laurentides», a conclu Marlene Cordato, présidente de la RIPTB.
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