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Le CISSS des Laurentides défend son principe de «mobilité du personnel»

Photo Benoit Bilodeau – Le CISSS des Laurentides a tenu à apporter «quelques nuances» quant aux informations

Le CISSS des Laurentides défend son principe de «mobilité du personnel»

Publié le 18/06/2018

À la suite de la manifestation conjointe organisée, le jeudi 7 juin dernier, par des membres du Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides, affilié à la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ – SPSL) et de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), devant l’Hôpital de Saint-Eustache, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides a tenu à apporter «quelques nuances» quant aux informations véhiculées par les dirigeants syndicaux à cette occasion.

Entre autres choses, Julie Daignault, présidente du FIQ – SPSL, et Benoit Audet, président de l’exécutif local de l’APTS, avaient dénoncé l’intention de leur employeur de les déplacer un partout sur le territoire laurentien, parfois sur plusieurs dizaines kilomètres, et de réduire, en fusionnant certains d’entre eux, le nombre de centres d’activités, au moins de moitié, ce qui impliquait, à leurs yeux, de plus longs déplacements encore de la part des travailleurs qui y seraient associés.

«Nos membres veulent de la stabilité pour donner des soins sécuritaires et de qualité à la population. Il peut continuer de dire aux médias qu’il ne les déplacera jamais, actuellement son comité de négociation ne semble pas en accord avec lui» , avait alors déclaré, pour une, Julie Daignault, présidente du FIQ – SPSL.

Une mobilité à l’avantage des employés

En réactions donc à ces propos, tout en reconnaissant qu’il souhaite effectivement une certaine mobilité du personnel afin de dispenser les soins et de répondre aux besoins de la clientèle, le CISS s’est cependant dit conscient que le territoire de la région des Laurentides à desservir est très grand.

«C’est pourquoi nous souhaitons que cette mobilité soit limitée à des secteurs géographiques précis afin que le tout se réalise dans des limites acceptables. Il n’est nullement question et n’a jamais été question pour un employé de parcourir un nombre démesuré de kilomètres pour aller travailler» , a fait savoir, dans un premier temps, par courriel, Thaïs Dubé, agente d’information pivot pour Service des relations médias, relations publiques et à la communauté du CISSS des Laurentides.

Enfin, en ce qui a trait toujours à cette mobilité du personnel que les deux syndicats rejettent, le CISSS pense que celle-ci «serait également à l’avantage des employés figurant sur la liste de rappel qui verraient la possibilité de maximiser leurs disponibilités et ainsi combler leur semaine de travail dans plus d’une installation» .