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Le chef du Bloc québécois insatisfait du budget fédéral

Photo Benoît Bilodeau – Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, en compagnie des députés Jean-Denis Garon et Louise Chabot.

Le chef du Bloc québécois insatisfait du budget fédéral

Publié le 14/04/2022

Tout en se disant heureux de « retrouver son monde » à l’occasion d’une première activité de financement partisane qui a réuni, le samedi 9 avril dernier, des supporters des circonscriptions de Mirabel, Rivière-des-Mille-Îles et Thérèse-De Blainville, le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, a profité de son passage dans les Basses-Laurentides pour déplorer à nouveau que le gouvernement de Justin Trudeau n’avait pas, dans son plus récent budget, donné suite à quatre des demandes prébudgétaires formulées par sa formation politique.

Qu’il s’agisse de transferts en santé sans condition, de l’augmentation de la pension de sécurité pour les aînés de 110 $ par mois, d’une aide pour les gens, dont les aînés, les entreprises et les agriculteurs qui sont en difficulté en raison de l’inflation, de mesures en matière de transition verte, il n’y avait rien à ce sujet dans le budget de la ministre Chrystia Freeland a dénoncé haut et fort le chef bloquiste. Seule satisfaction de ce budget, a-t-il reconnu, c’est le soutien alloué pour le logement des Premières Nations.

Une place pour le Québec?

« Est-ce qu’il y a une place pour le Québec dans une fédération qui prend les malades en otage? Est-ce qu’il y a une place pour le Québec qui méprise ses aînés? Est-ce qu’il y a une place pour le Québec dans une fédération qui méprise les petites entreprises et les agriculteurs? Est-ce qu’il y a une place, pour nous autres, experts en technologie verte, dans un pays pétrolier? », a demandé successivement M. Blanchet à son auditoire qui, chaque fois, a répondu à la question par un « Non! » retentissant.

« Que ce soit la langue, les aînés, l’environnement, les Premières Nations, les transferts en santé, il n’existe aucun sujet pour lequel la solution la plus commode ne soit pas la plus simple. Et cette solution, ça s’appelle l’indépendance du Québec. [Qu’il y ait] une pandémie, une guerre, un vent qui souffle de l’Ouest ou toute autre situation, ce sera toujours le temps de parler d’indépendance », a lancé M. Blanchet pour qui la présence du Bloc québécois à Ottawa ne peut qu’aider le Québec à franchir les pas qui l’amèneront à devenir un pays.

En plus du chef bloquiste, les quelque 150 partisans bloquistes réunis à la Cabane à sucre Farsa, à Saint-Eustache, ont eu l’occasion d’entendre pendant quelques minutes les députés Louise Chabot et Jean-Denis Garon, présents sur place, mais aussi par vidéo le député Luc Desilets, retenu en France pour assister, à titre de porte-parole du Bloc québécois en matière d’Anciens combattants, aux commémorations de la bataille de la crête de Vimy. Tous ont salué la tenue de cette première activité partisane.

Pour un, le député Garon a tenu à signaler la présence de deux jeunes militants de sa circonscription, Maxime et Félix. « Ces jeunes-là, c’est la preuve qu’il y a une relève et du dynamisme dans [notre] mouvement, que notre combat n’est pas celui d’une [seule] génération », a-t-il lancé.