La coordonnatrice par intérim, Ginette Tousignant, estime à environ 25 le nombre de personnes qui fréquentent le centre chaque jour. Elle note d’ailleurs une augmentation de l’achalandage depuis septembre. Il faut dire qu’en marge du lancement de sa saison automnale, l’organisme a enregistré 24 nouvelles inscriptions, ce qui porte à 98 le nombre total de femmes détenant leur carte de membre annuelle.
Bien qu’elle se réjouisse de cette hausse, l’équipe du Centre Rayons de femmes remarque que ses services demeurent peu connus hors du territoire de Sainte-Thérèse, là où se trouvent ses locaux.
«Ça fait 35 ans que les centres de femmes existent au Québec, et 24 ans pour nous ici. On couvre les sept grandes villes de la MRC de Thérèse-De Blainville, mais beaucoup de femmes ne connaissent pas notre centre» , souligne la responsable des actions collectives et de la mobilisation au centre, Danielle Bellange.
C’est dans ce contexte que s’inscrit la campagne de visibilité en cours. Déjà, des rencontres ont eu lieu afin de sensibiliser les intervenants du réseau de la santé et des services sociaux à la mission de l’organisme, qui offre des services de relation d’aide, d’intervention psychosociale, d’orientation et d’accompagnement, individuel ou en groupe, en plus d’organiser différentes activités et actions collectives. «Nous allons aussi faire la tournée de villes» , mentionne Mme Bellange.
<h3>Le travail invisible au cœur des discussions</h3>
Le Centre Rayons de femmes Thérèse-De Blainville a également organisé une journée portes ouvertes, le 1er octobre, dans ses locaux situés au 27, boulevard Desjardins, à Sainte-Thérèse. L’événement s’inscrivait dans le cadre de la Journée nationale des centres de femmes et a été l’occasion de sensibiliser les participantes, les élues et partenaires présentes au travail invisible, une réalité qui fait rarement la manchette, mais qui est omniprésente dans le quotidien des femmes.
«Les femmes passent chaque mois un grand nombre d’heures à travailler gratuitement au bénéfice de leur ménage, de leur couple, de leurs proches et de la société. Ce travail invisible est une lourde charge mentale, car il faut penser à tout, en même temps, et s’organiser pour répondre autant aux urgences qu’aux besoins les plus élémentaires, sans prendre le temps pour arrêter, faire le point, s’occuper de soi» , a fait valoir la présidente du Centre Rayons de femmes, Assunta Sarrapa.
Prenant à son tour la parole, Danielle Bellange a profité de cette tribune pour mettre en garde les élues par rapport à l’impact qu’ont sur les femmes les coupes dans les services publics. Elle a du même souffle réclamé la reconnaissance du travail invisible. «C’est une réalité qui nous colle à la peau. Ça ne nous lâche pas» , a-t-elle déploré.

Le Centre Rayons de femmes en mode visibilité

Le populaire Événement Réseautage automnal de la Fondation Pallia-Vie était de retour pour une 10e édition consécutive, le 7 octobre dernier. Cette année, l’activité a été accueillie chez Hélibellule FBO de l’Aéroport de Mirabel grâce à sa présidente, Valérie Delorme et les résultats du financement s’élèvent à 64 700 $.
Ce succès a été rendu possible grâce à de nombreuses personnalités du milieu. Merci au président d’honneur, Tommy Pelletier, directeur, Desjardins Entreprises-Laurentides ainsi qu’aux quatre coprésidents d’honneur: Patrice Mainville, Desjardins Caisse de la Rivière-du-Nord, Martin Gratton, GFG Alimentation (Marchés Tradition), Benoit Roberge, Dunton Rainville et Alexandre Cantin, Lou-Tec GM location d’outils.
Des remerciements s’adressent également au commanditaire «Apéro» Desjardins Capital ainsi qu’aux précieux partenaires, Hybride Ubisoft, IGA Extra Famille Piché, Microbrasserie Shawbridge ainsi que Boulart. Les invitéss ont aussi fait preuve de générosité lors des prix mis à l’encan silencieux.
Finalement, il y a eu le dévouement des bénévoles «Desjardins Entreprises», André Bernier, photographe, et du comité organisateur composé de Marc-André Arbour et Josée Chartrand, Desjardins Entreprises, Gilles Vanier, Yamina Peytour, coordonnatrice aux événements et Jacynthe Bertrand, adjointe aux événements, Fondation Pallia-Vie. Ils ont tous mis l’épaule à la roue pour faire de cet événement un autre succès financier pour une cause qui leur est chère.

L’Événement Réseautage rapporte 64 700 $ pour la Fondation Pallia-Vie

Le Gala Flamb’EAU du COBAMIL avait lieu pour sa deuxième édition à la Bullerie de Saint-Joseph-du-Lac  et avait pour thème les milieux humides. Le décor, tout en fleurs et plantes, ainsi que les sons ambiants accompagnés d’un éclairage chaleureux rendaient l’atmosphère conviviale. Les produits du vignoble et du terroir étaient idéaux pour un cocktail dînatoire rustique-chic réussi.
Le Gala Flamb’EAU est l’événement favori du COBAMIL. Visant à être une soirée honorifique pour les acteurs du territoire qui oeuvrent pour la cause de l’eau, il est également une belle plateforme pour les villes, municipalités, entreprises et organismes afin de prendre exemple sur les autres ou de les inspirer. Lors de cette soirée, quatre Porteurs de Flamb’EAU, un Coup de coeur et un Gardien de l’eau sont nommés et repartent avec de magnifiques trophées en verre soufflé réalisés chez Espace Verre. Cette année, les villes de Mascouche, Mirabel, Sainte-Anne-des-Plaines ainsi que
l’organisme Éco-Nature ont été sacrés Porteurs de Flamb’EAU. La Municipalité de Pointe-Calumet a été nommée Coup de coeur du jury, tandis que pour la première fois, des Gardiennes de l’eau ont été couronnées, représentant le Club Conseil Profit-eau-sol.
Le Gala
La soirée n’aurait pu avoir lieu sans l’aide de précieux partenaires financiers, tels que la MRC Thérèse-De Blainville, partenaire Argent, ainsi que le cabinet d’avocats Hébert-Comeau, Signaterre Environnement et la SODAM, tous partenaires Bronze. De plus, de nombreux prix de présence ont été donnés, grâce aux collaborateurs généreux que sont le Spa Finlandais, le Parc national d’Oka, Éco-Nature, le Centre d’interprétation de l’eau, le restaurant Finocchio, Chocolats Favoris, La Bullerie et le Cinéma Saint-Eustache.
La thématique de cette année était les milieux humides. Le COBAMIL souhaitait mettre en valeur ces milieux oubliés mais si importants, afin de montrer leurs beautés, telles que les lucioles, plantes, chants des insectes, rayons de lumières, etc. Le groupe Stompin’ Quartet venait y ajouter une touche bayou, avec ses sons de jazz et de bluegrass. Finalement, la talentueuse Rébecca Bucci, humoriste et imitatrice, a su comment faire rire, réfléchir et applaudir.
À propos du COBAMIL
Le COBAMIL est l’un des 40 organismes de bassins versants reconnus par le gouvernement du Québec. Fondé en mars 2010, son territoire d’intervention de 1052 km2 sur la couronne nord de Montréal inclut 24 municipalités et recense plus de 430 000 citoyens. Le COBAMIL est mandaté par le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) afin de mettre en oeuvre la gestion intégrée de l’eau, tel que stipulé dans la Politique nationale de l’eau, la Loi affirmant le caractère collectif des ressources en eau et la Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques.
En plus d’élaborer et d’assurer la mise en oeuvre du Plan directeur de l’eau de la zone des Mille-Îles (PDE), le COBAMIL oeuvre à sensibiliser les intervenants et les citoyens quant aux problématiques reliées à l’eau. Il réalise différents projets terrain dont le suivi de la qualité des eaux de surface, la réhabilitation des milieux riverains et le nettoyage de cours d’eau. Le PDE, publié officiellement par l’organisme en 2015, comprend 45 actions réparties en quatre axes d’intervention pour améliorer la qualité de l’eau de la zone hydrographique des Mille-Îles.