C’est le 24 août, de 10 h à 20 h, que le Centre d’hébergement Drapeau Deschambault, situé rue Chanoine-Lionel-Groulx à Sainte-Thérèse, tiendra sa première Foire aux aubaines. Toutes les sommes amassées serviront à égayer la vie des résidents du centre. 
Le comité organisateur de cet événement invite les familles des résidents du Centre Drapeau Deschambault et la population de la MRC de Thérèse-De Blainville à réserver une table au coût de 5 dollars avant le vendredi 17 août. 
Ce sera pour eux l’occasion idéale de se départir des vêtements, jouets, bibelots, petits meubles, lampes et autres articles ménagers qui ne leur servent plus. Les dons en argent seront aussi acceptés. 
De petites douceurs 
«Les sommes amassées serviront à apporter des petites douceurs aux résidents du Centre de Sainte-Thérèse que le comité des loisirs ne peut leur offrir», soutiennent les membres du comité organisateur avant d’ajouter que des activités telles la lecture (avec lecteur), la musique, la peinture, de même que des soupers avec musiciens et autres pourraient ainsi venir bonifier une programmation déjà bien diversifiée. 
Soulignons que la Ville de Sainte-Thérèse est un fier partenaire de cette Foire aux aubaines, elle qui fournit gratuitement les chapiteaux, les tables et chaises. 
Pour réserver sa place, il suffit de contacter, entre 9 h et 21 h, avant le 17 août, Denise Lauzon au 450 435-7489.

Le Centre Drapeau Deschambault tient sa Foire aux aubaines

Instauré en marge du Plan de développement de la zone agricole (PDZA), imaginé en 2014, le circuit Découverte du patrimoine gourmand permettra de mettre en valeur l’agriculture locale, la transformation de produits locaux de même que la production artisanale sur le territoire de la MRC Thérèse-De Blainville. 
«On l’oublie trop souvent, mais 50 % du territoire de la MRC est agricole. Celui-ci représente donc une partie importante de notre économie régionale, de là l’importance de le valoriser», a mentionné Richard Perreault, préfet de la MRC de Thérèse-De Blainville et maire de Blainville, avant d’ajouter que, pour en arriver à mettre en œuvre le circuit Découverte du patrimoine gourmand, un inventaire des entreprises bio-alimentaires offrant une expérience à la ferme ou gourmande a d’abord été réalisé. Plus de 80 entreprises et 51 producteurs ont ainsi été inventoriés. Leur type de production, selon leur importance, a aussi été analysé avant d’en arriver à une liste finale de 27 entreprises qui se retrouvent donc sur le circuit. 
Des entreprises issues de tous les secteurs 
Président du comité consultatif agricole et maire de Sainte-Anne-des-Plaines, Guy Charbonneau a notamment salué la collaboration des représentants de la MRC de Thérèse-De Blainville, de Tourisme Basses-Laurentides et du MAPAQ (ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec), de même que ceux et celles «qui se mettent les mains dans la terre», sans qui il aurait été impossible de réaliser ce projet. 
Les visiteurs qui sillonneront le circuit gourmand, de Sainte-Anne-des-Plaines à Boisbriand, en passant par Sainte-Thérèse, Blainville, Rosemère et Bois-des-Filion, auront l’opportunité de visiter des fermes où l’on produit des petits fruits et des fruits et légumes, une ferme laitière, une ferme de production animale, une ferme apicole, des érablières, des entreprises brassicoles et des boutiques spécialisées. 
Bière, miel, chocolat, saucisses, sirop d’érable, fraises, tomates et aubergines, pour ne nommer que ceux-là, sont au nombre des produits qui se retrouveront donc sur leur chemin lorsqu’ils parcourront le circuit Découverte du patrimoine gourmand. 
«Nous invitons toute la population à venir découvrir des cultures abondantes et des produits gourmands tout en faisant la connaissance de ces gens passionnés et fiers que sont nos producteurs et transformateurs locaux», ont conclu en chœur MM. Perreault et Charbonneau. 
Le circuit Découverte du patrimoine gourmand est disponible sur les sites la MRC de Thérèse-De Blainville à [<a href="http://mrc-tdb.org">mrc-tdb.org</a>] et de ses municipalités constituantes ainsi qu’auprès des entreprises du circuit. Tourisme Basses-Laurentides en fait aussi la promotion.

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Partez à la découverte du patrimoine gourmand de la MRC

Jacques Prud’homme n’avait que 12 ans lorsque, pour la première fois, accompagné de son père Victorien, il a pris les commandes d’un Cessna C-180. Il n’en fallait pas moins pour le convaincre que cet univers était le sien. Quatre ans plus tard, alors que son école est en grève, il en profite pour suivre des cours de pilotage pour finalement obtenir sa licence commerciale, en 1966 à l’Aéroclub de Montréal. Il n’avait que 17 ans. 
Deux ans plus tard, débutait sa carrière professionnelle lorsqu’il acquérait le transporteur Cargair. La transaction incluait alors un appareil de type Cessna 206 et le permis d’exploitation qui venait avec. 
«Nous avons commencé avec ce Cessna et, tranquillement, avons acquis dix appareils jusqu’à ce que, en 1978, nous achetions, mon frère Guy et moi, le compétiteur Air Brochu», explique M. Prud’homme qui n’en avait toutefois pas terminé avec les acquisitions puisqu’en 1989, après avoir vendu ses parts dans Cargair à son frère, il mettait la main sur Épandair, une compagnie d’arrosage pour laquelle il pilotera des appareils de brousse avant d’acheter, en 1999, 23 % de Nolinor. 
«Nous avons alors commencé à développer de nouveaux marchés, le cargo notamment, avant d’acheter, en 2007, les deux premiers 737 de la compagnie. C’est en 2012 que la famille Prud’homme est devenue propriétaire à 100 % de Nolinor». 
L’entreprise compte aujourd’hui sur la collaboration de 275 employés et possède, entre autres, 8 appareils 737. 
«Dans mes rêves les plus fous, je ne me rendais pas là! Nous avons développé au fur et à mesure et c’est comme ça que nous en sommes arrivés à ce que nous sommes aujourd’hui. Tout est arrivé à temps, au bon moment.» 
Évolution graduelle 
Jacques Prud’homme a pris un peu de recul depuis 2015. Ses enfants, Dominique et Marco, l’épaulent maintenant à la tête de Nolinor Aviation. En pensant au futur de l’entreprise, il leur a donné le même conseil qu’il prodiguerait à n’importe quel jeune entrepreneur qui souhaiterait se lancer en affaires: y aller graduellement. 
«Il est important de prendre les bouchées que nous sommes capables de digérer. L’erreur que font souvent les compagnies d’aviation, c’est de prendre les bouchées doubles. Nous les avons tous faites ces erreurs-là!» 
S’il avait à recommencer, Jacques Prud’homme emprunterait le même parcours. Il avoue toutefois les avoir prises, à une époque, ces «bouchées doubles». 
«En 2007, dit-il, lorsque j’ai acquis les deux premiers 737 de l’entreprise, j’ai fait cette erreur. Cela nous a mis dans une situation financière plus ou moins agréable pour un an ou deux, mais nous sommes passés au travers et avons cumulé les succès par la suite.» 
adrénaline 
Jacques Prud’homme a été pilote de brousse pendant 20 ans: Cessna 285, 206, Beaver, Norseman, Otter, nommez-les, il les a tous pilotés. Aujourd’hui, il ne pilote plus d’avions, ni ne voit à leur entretien. Il l’avoue d’ailleurs candidement: «J’aime à dire que je suis le plus incompétent de l’entreprise, mais j’ai su m’entourer des meilleurs de l’industrie!» 
M. Prud’homme se contente aujourd’hui de survoler la région à bord de son hélicoptère. Chaque matin, «pour éviter le trafic», dit-il, ce cadeau qu’il s’est payé pour ses 60 ans lui permet de parcourir la distance le séparant de sa résidence d’Oka, à ses bureaux de Mirabel. Il l’utilise aussi pour aller à la pêche et visiter des endroits éloignés tels l’Alaska et les îles de Baffin. 
«Même si je ne pilote plus d’avions, je demeure un passionné de l’aviation. C’est une aventure continue. C’est l’inconnu. C’est l’adrénaline!» conclut-il.