Pour le président de la Commission des sports et loisirs, Serge Paquette, ces améliorations vont faciliter les visites des patineurs et des spectateurs. «L’aréna est fréquenté par 350 000 personnes annuellement. En élargissant l’entrée par des portes coulissantes, nous facilitons les allées et venues des usagers, qui doivent souvent transporter de gros sacs d’équipement», a-t-il souligné.
Une puce informatisée pour activer le monte-personne 
Auparavant, les personnes à mobilité réduite devaient insérer une clé pour activer le monte-personne de l’aréna. Le système a été simplifié et fonctionne maintenant à l’aide d’un lecteur à puce informatisée. Des plaques d’appui ont également été ajoutées pour déclencher le mécanisme d’ouverture et de fermeture des portes.
«L’aréna, c’est pour tous les Blainvillois, sans exception. Nos concitoyens à mobilité réduite peuvent maintenant accéder plus facilement à l’étage, une initiative qui s’inscrit directement dans notre plan d’action 2016 pour les personnes en situation de handicap. Nous voulons assurer un meilleur accès aux édifices et lieux publics et augmenter la participation de ces citoyens aux activités de loisirs», a ajouté Alexandre Poce, vice-président de la Commission des sports et loisirs.
Pour obtenir cette puce, il faut s’adresser au restaurant de l’aréna. Les citoyens qui fréquentent régulièrement l’aréna et qui doivent accompagner un enfant, un parent ou un proche présentant des restrictions physiques peuvent obtenir une puce permanente.

L’accessibilité à l’aréna de Blainville est améliorée

Toutes les sommes amassées seront remises aux Services d’entraide Le Relais. L’organisme, qui vient en aide aux personnes à faible revenu, reçoit de plus en plus de demandes de soutien alimentaire. En 2015-2016, il a distribué près de 3 350 paniers de denrées à Boisbriand, ce qui représente une hausse de 25 % par rapport aux douze mois précédents. En tout, 475 foyers différents ont bénéficié de ce service.
Le président du conseil d’administration des Services d’entraide Le Relais, François Bouilhac, salue l’engagement de la communauté d’affaires boisbriannaise. Il explique que l’aide offerte par le RGAB est d’autant plus importante que son organisme reçoit peu de financement public. «Le brunch est une source de fonds majeure qui nous permet de venir en aide aux plus démunis», dit-il.
L’événement en est à sa 28e édition. En 2015, pas moins de 700 déjeuners ont été servis, ce qui a permis d’amasser 14 355 $. Le président du RGAB, Étienne L. Morin, espère atteindre les 14 500 $ cette année. Il insiste sur le fait que, grâce à la contribution du supermarché IGA extra Daigle qui fournit la nourriture, l’entièreté des commandites et des sommes recueillies lors du brunch seront versées aux gens dans le besoin.
La mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato, la députée de Rivière-des-Mille-Îles, Linda Lapointe, qui s’est impliquée pendant de nombreuses années dans l’organisation de cet événement, et le député de Groulx, Claude Surprenant, reconnaissent l’importance du Brunch du partage pour la communauté. Ils joignent leur voix aux organisateurs afin d’inviter les Boisbriannais à y prendre part en grand nombre.
Les déjeuners seront servis de 9 h à 13 h. Le coût du billet est de dix dollars pour les adultes et de cinq dollars pour les enfants de 5 à 12 ans. Pour les moins de cinq ans, l’entrée est gratuite. Les billets sont en vente au presbytère de l’église Notre-Dame-de-Fatima, à Boisbriand. Il sera également possible de s’en procurer le matin même, à la porte de l’école Jean-Jacques Rousseau (2 700, rue Jean-Charles Bonenfant).
(G.B.)

Brunch du partage au profit du service d’aide alimentaire

«Comme la ministre Charlebois mentionne souvent qu’elle est à notre écoute, nous avons décidé de la prendre au mot et de lui faire voir directement la réalité des organismes communautaires. Le gouvernement a engrangé des surplus de 2,2 milliards et pendant ce temps des organismes, par manque de fonds, doivent fermer leurs portes à certaines périodes, ou réduire de façon significative leurs activités ou mettre à pied du personnel. Pour la seule région des Laurentides, la différence entre les besoins des organismes communautaires du secteur de la santé et des services sociaux et ce qu’ils reçoivent s’élève à plus de 17 millions, sans compter les organismes en attente de financement»,  déplore Linda Déry, coordonnatrice du regroupement des organismes communautaires des Laurentides, le ROCL. 
Deux actions sont présentement lancées: d’une part chaque organisme sera invité à rendre visible sur un thermomètre l’écart entre le montant de sa demande au Programme de soutien aux organismes communautaires (PSOC)  et le montant qu’il reçoit. D’autre part, des organismes vont présenter, à l’aide de divers moyens,  des histoires qui parlent de leur quotidien et des impacts du sous-financement dans un contexte de compressions et de ruptures de services dans le réseau public. Ces témoignages seront  visibles sur les réseaux sociaux et transmis à la Ministre pendant toute l’année.
« Des histoires d’OCASSS, il y en a à raconter, tous les jours nous sommes témoins des effets de l’effritement des services publics et des programmes sociaux sur les vies des personnes qui fréquentent nos organismes. C’est d’ailleurs avec stupéfaction que nous avons assisté à l’adoption du projet de Loi 70 qui appauvrira de façon alarmante des personnes  bénéficiant de l’aide de dernier recours, des personnes déjà en situation de pauvreté extrême. Nous sommes également très inquiets d’apprendre que, dans les Laurentides, il n’y a plus d’accueil psychosocial, les gens doivent maintenant téléphoner à la ligne info-social 811. Les personnes sont alors fréquemment orientées vers des organismes communautaires sous-financés et déjà débordés » s’indigne Stéphanie Gaussirand, présidente du ROCL.
Rappelons que le manque à gagner annuel des 2911 organismes communautaires autonomes oeuvrant en santé et services sociaux au Québec est de 355M$, ce qui  représente 1% du budget du  ministère. Selon une enquête  du Ministère de l’emploi et de la solidarité sociale, la région des Laurentides se situe au dernier rang parmi les 4 régions où le montant de la subvention par habitant est le plus faible.

Les organismes communautaires n’en peuvent plus de faire le grand écart!