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L’A19 pour 2015.com: naissance d’une coalition régionale

Le maire de Bois-des Filion

L’A19 pour 2015.com: naissance d’une coalition régionale

Publié le 23/01/2013

Le maire de Bois-des-Filion est dorénavant porte-parole d’une coalition régionale à la faveur du parachèvement de l’Autoroute 19 et Paul Larocque se doit d’agir promptement, puisque les priorités du gouvernement en matière de transports seront publiées au cours du mois de mars très prochain.

Une vaste campagne d’information est donc lancée et elle a le titre de ce texte pour référence afin de vous joindre aux 4 000 membres déjà inscrits via Internet.

Ce sont donc huit municipalités, avec l’appui de la Société de développement économique Thérèse-De Blainville (SODET), ainsi que la Chambre de Commerce Bois-des-Filion/Lorraine, qui se braquent vers Québec afin d’exiger le parachèvement de l’autoroute 19, avec voies réservées au transport collectif.

À leur importance comme gestionnaires publics s’ajoutent les voix de quelque 60 000 automobilistes qui transitent cinq jours par semaine de toute la région vers Laval, en stationnant de longs moments à la hauteur du boulevard Adolphe-Chapleau.

À défaut d’un engagement ferme plutôt que de promesses reportées, la construction du tronçon manquant risque encore d’être annoncée en 2020, comme ce fut le cas en 1980, puis 1986 et 1989, en s’allongeant dans le temps en 1994 et encore jusqu’en 2010, alors que le Premier Ministre lui-même, Jean Charest, en faisait l’annonce devant caméras pour les archives d’un projet initié en 1973. C’était trois ans avant les Jeux olympiques de Montréal.

La Conférence Régionale des élus abonde bien évidemment dans le même sens avec la Communauté métropolitaine de Montréal, qui a inclus le tronçon de l’A19 à son plan d’aménagement.

Chiffres à l’appui, le directeur général de la SODET d’alléguer que «notre capacité de produire s’affaiblit» et Charles Le Borgne d’insister sur cet engorgement des artères de la ville, comparable à un infarctus pour les entreprises de production industrielle, notamment celles du parc industriel de Bois-des-Filion.

Sachez que la ville de Terrebonne est aussi dans le coup, le conseiller Réal Leclerc étant délégué auprès de la coalition.

Les premiers magistrats Ramez Ayoub et Madeleine Leduc, respectivement de Lorraine et Rosemère, ont surtout parlé de leurs concitoyens qui perdent de longues heures chaque semaine pour se rendre au travail comme aux études. «On se rend à Laval par chez nous, résumait Ramez Ayoub. Personne ne peut être contre ça.»

«On ne peut plus parler de remise des travaux par mesure d’économie», affirme Paul Larocque, tandis que Charles Le Borgne y voit un investissement pressant pour la région en terme de mobilité certes, mais aussi en rentabilité pour le gouvernement du Québec.

Il y avait 18 000 véhicules à transiter à l’angle de l’A19 et Adolphe-Chapleau, en 2000, et l’on multiplie par trois l’achalandage actuel en semaine. Les problèmes écologiques s’ajoutent, mais c’est surtout le déplacement des véhicules d’urgence qui inquiète les citoyens en heure de pointe.

Voilà pourquoi on vous propose cette coalition que vos politiciens porteront à québec, en précisant que «le report de ce projet serait un geste de mépris envers la population.»

On notait toutefois l’absence de Daniel Ratthé, député de Blainville et responsable de la région Laurentides et Laval pour la CAQ.