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«La situation de nos aînés doit être considérée», pense Louise Chabot

La député de Thérèse-De Blainville, Louise Chabot. (Photo Claude Desjardins)

«La situation de nos aînés doit être considérée», pense Louise Chabot

Publié le 01/05/2020

La députée bloquiste de Thérèse-De Blainville, Louise Chabot, se questionne sur l’absence de mesures spécifiques pour les personnes aînées dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Pour la députée, la crise que nous vivons amplifie la situation de précarité dans laquelle plusieurs aînés se trouvent et il devient urgent, dit-elle, de répondre à la situation. 

«Du fait de la pandémie, nos personnes aînées, dont plusieurs vivent dans la précarité, voient leur situation se détériorer. Différents facteurs sont en cause, dont un plus grand isolement, la hausse du panier d’épicerie et la baisse de leurs placements de retraite. Il faut mettre en place des mesures qui vont atténuer les impacts de la crise. La situation de nos aînés doit être considérée», de déclarer la députée dans un communiqué.

Le Bloc Québécois, poursuit-elle, a mis de l’avant plusieurs propositions pour améliorer la situation des personnes aînées. Celles-ci sont:

– L’augmentation de la pension de vieillesse de 110 $ par mois et bonification du supplément de revenu garanti (SRG), accessible à tous dès 65 ans;

– La suspension de l’obligation de retirer une portion des placements dans des régimes de retraite;

– La désignation des régimes privés de pension à titre de créancier privilégié;

– Une baisse du prix des médicaments;

– L’accès à Internet haute vitesse à titre de service essentiel;

– Des mesures spécifiques d’accompagnement par Services Canada.

«Nos personnes aînées ont contribué toute leur vie au développement de la société québécoise. Les programmes mis en place jusqu’à maintenant par le gouvernement, avec la contribution du Bloc Québécois et de l’ensemble des élus, répondent aux besoins de plusieurs. Mais où sont les mesures pour nos aînés? Un Québécois sur cinq a 65 ou plus. Elles doivent aussi être considérées dans les mesures d’aide», de conclure Mme Chabot.